Mise en page du blog

Halte aux incivilités !


Sociologiquement, le vivre-ensemble est une cohabitation harmonieuse entre individus ou entre communautés. A l’échelle d’une commune, c’est aussi la capacité des habitants, dans un environnement de diversité sociale et culturelle, à partager harmonieusement leur lieu de vie. 

A Plaisir, force est de constater que ces fondamentaux échappent à la compréhension de quelques individus qui considèrent certains quartiers et axes routiers comme leur terrain de jeux personnel : tirs de mortiers, rodéos sauvages à moto, cyclistes empruntant les sens interdits, ces incivilités se succèdent sans que des mesures coercitives soient prises à l’égard des contrevenants.

A l’étang du bois de la Cranne, les incivilités ne se comptent plus : chiens en divagation, barbecues sauvages (y compris dans la forêt avoisinante), détritus laissés à l’abandon. Ce petit coin de nature, autrefois si prisé des familles Plaisiroises est aujourd’hui abandonné à ceux qui font - trop souvent - le plus de bruit, pensant qu’ils sont les plus forts. 

Au-delà du constat, c’est à une véritable prise de conscience que nous appelons la première édile de notre cité. Tous les élus sont, par les décisions qu’ils prennent, comptables de la sécurité et de la tranquillité publique de la commune qu’ils administrent. Il nous faut collectivement et en responsabilité redéfinir les priorités de notre police municipale, en lien avec la police nationale. 

Nous ne doutons pas que la majorité municipale sera sensible à notre appel et saura prendre rapidement les mesures qui s’imposent. Les Plaisirois(es) peuvent compter sur notre engagement à leurs côtés. Nous faisons nôtre cet aphorisme du Président Abraham Lincoln : « L’engagement est ce qui transforme une promesse en réalité ».

(Cette tribune devait être publiée dans l'Essentiel de juillet 2023. Elle a été refusée par la Mairie car présentée hors délai)



par Sandrine Carneiro 22 janvier 2025
La sauvegarde de ce château du XVIIe siècle est indéniablement une priorité et doit être préservé . Cependant, cette rénovation doit être menée avec rigueur, en respectant une gestion financière rigoureuse, responsable et en évitant tout gaspillage des deniers publics. Cependant, ce projet de rénovation du château de Plaisir pour y installer le conservatoire de musique est devenu un véritable feuilleton, suscitant de nombreuses interrogations parmi les citoyens et certains élus. Des coûts qui s’envolent déjà alors que les travaux débutent Initialement estimé à 4,4 millions d’euros, le budget atteint déjà 10 millions d’euros , alors même que les travaux ne font que commencer. Une envolée vertigineuse des coûts qui révolte les Plaisirois, lesquels ne peuvent s’empêcher de voir un lien direct entre cette inflation budgétaire et l’augmentation fulgurante de la taxe foncière. Face à cette dérive, beaucoup se demandent s’il n’existait pas une alternative moins coûteuse. Et la réponse de Mme Le Maire à cette question est… non. Mme Kollmannsberger, obnubilée par des rêves de grandeur, semble avoir oublié que ce n’est pas elle, mais bien les contribuables plaisirois qui devront assumer la note. Un projet sous haute tension La majorité municipale clamera probablement que ce conservatoire, même à un coût exorbitant, est un investissement pour l’attractivité de la vill e. Mais rappelons-nous leur précédente "grande idée" d’attractivité : le centre commercial géant. Celui-ci, bien qu’ayant attiré des visiteurs, a également généré un flot incessant de véhicules, des nuisances sonores, et une pollution croissante pour les quartiers voisins. Peut-on encore leur faire confiance ? Cette explosion des coûts est la conséquence directe d’un projet mal calibré et d’exigences techniques excessives pour un bâtiment historique inadapté. Et ce n’est qu’un début. Comme pour l’école Saint-Exupéry, où le budget initial de 3,9 millions d’euros a doublé pour atteindre 7,3 millions, le chantier du château pourrait rapidement devenir incontrôlable. Un scénario déjà vu ailleurs Prenons l’exemple de Ville-d’Avray. Comme le rapportait Le Parisien le 20 janvier 2025, cette commune s’est retrouvée piégée par un projet de rénovation publique dont le budget initial de 11 millions d’euros a bondi à 20 millions, invoquant les sempiternels « aléas du chantier ». Résultat : une colère populaire et des administrés bien décidés à exiger des comptes. À Plaisir, ce scénario n’est pas qu’une hypothèse : c’est une menace tangible . Sous la mandature de Joséphine Kollmannsberger, les dépassements budgétaires sur les projets municipaux sont devenus une habitude. Des projets mal préparés voient leurs coûts exploser, parfois doubler, sans qu’aucun contrôle réel ne soit exercé au sein du conseil municipal. Le projet du château en est un exemple flagrant, s’inscrivant dans cette spirale inquiétante. Manque de transparence et absence de consultation citoyenne Mais ce n’est pas tout. Cette dérive s’accompagne d’un manque total de transparence et d’une absence de consultation citoyenne . Les habitants, mis à l’écart des décisions, se sentent bel et bien trahis. À Ville-d’Avray, une mobilisation citoyenne a pourtant permis de remettre les élus en place. Pourquoi Plaisir ne ferait-il pas de même ? Faudra-t-il attendre une catastrophe financière pour réagir ? Les Plaisirois doivent s’organiser pour surveiller la gestion municipale et défendre leurs intérêts face à des projets mal conçus, dévorant pour les finances. Le temps presse : chaque euro mal dépensé alourdit la facture pour les contribuables et les générations à venir. Madame le Maire a déjà conduit la ville à un endettement de près de 90 millions d’euros... Il est grand temps de poser les vraies questions : comment éviter ces dérives ? Comment exiger des comptes ? Et surtout, comment garantir que ces fiascos ne se répètent pas ? Une commission pour un suivi rigoureux et transparent des travaux du château de Plaisir Dans le cadre du projet de rénovation du château de Plaisir, nous proposons la création d’une commission de suivi des travaux et du budget qui permettrait de garantir une gestion rigoureuse, une transparence et une meilleure implication des élus ainsi que des citoyens. La commission superviserait l’avancée du chantier, s’assurant que le projet respecte les délais prévus et les standards de qualité. Cela permettra d’identifier rapidement tout retard ou imprévu pouvant générer des surcoûts. En suivant de près l’évolution des coûts, la commission pourra veiller à ce que le budget initial soit respecté, éviter tout dépassement injustifié et informer les habitants en cas de modifications nécessaires. Composée d’élus de la majorité et de l’opposition, cette commission permettrait un regard pluraliste et impartial sur la gestion du projet. Ses travaux feront l’objet de comptes-rendus réguliers accessibles à tous. La commission pourra inclure des échanges avec les citoyens et associations locales, afin de tenir compte des préoccupations des habitants et de les tenir informés des avancées. Notre proposition concrète : • Composition de la commission : => 50 % d’élus de la majorité municipale => 50 % d’élus de l’opposition => Possibilité d’inviter ponctuellement des experts indépendants (urbanistes, architectes, économistes). • Missions principales : => Suivi mensuel des travaux et du budget. => Publication de rapports accessibles aux habitants. => Organisation de réunions publiques pour informer les citoyens. • Fonctionnement transparent : Les séances de la commission seront documentées, et les comptes-rendus seront publiés sur le site officiel de la ville. En mettant en place cette commission, nous souhaitons garantir une gestion plus saine, transparente et responsable du projet de rénovation du château. C’est une démarche qui permettra de rétablir la confiance des Plaisirois dans leurs élus et d’assurer que ce projet ambitieux ne se fasse pas au détriment des finances locales ni de l’intérêt général. Nous appelons la majorité municipale à soutenir cette initiative pour le bien de tous. Le château de Plaisir mérite une rénovation exemplaire, dans le respect des habitants et de leurs contributions.
par Sandrine Carneiro 22 janvier 2025
Lors du dernier conseil municipal du 18 décembre 2024, nous avons assisté à une situation pour le moins étonnante. Madame le Maire a justifié l’abandon pur et simple d’un projet social de 2,6 millions d’euros en invoquant le retrait d’une subvention départementale de 500 000 euros, un retrait qu’elle a elle-même voté au conseil départemental. De plus, ce retrait de subvention n’était pas une surprise, puisqu’elle en avait connaissance depuis un an. Il est donc surprenant de la voir aujourd’hui communiquer sur un projet qu’elle savait déjà impossible à réaliser depuis tout ce temps. Manipulation ? Ce n’est pas à nous de juger, mais de telles pratiques interrogent la crédibilité des élus. Plus globalement, les arbitrages politiques actuels suscitent de nombreuses questions. Tandis que des projets sociaux et éducatifs sont sacrifiés, la réhabilitation du château, estimée à 10 millions d’euros, reste inchangée. Malgré notre proposition en conseil municipal le 18 décembre dernier, aucun ajustement n’a été envisagé pour ce projet, bien que les marchés des deux projets (château et pôle éducatif) aient été attribués le même jour. Pourquoi réduire drastiquement le périmètre du pôle éducatif et supprimer un espace de convivialité dans un quartier prioritaire, tout en maintenant le projet du château dans son intégralité ? Cette situation montre qu’après 13 ans en fonction, Madame Kollmansberger peine encore à couper les liens avec sa délégation culturelle et à adopter une vision globale des besoins de la ville. Privilégier la culture au détriment des autres secteurs, est-ce vraiment ce que les Plaisirois attendent d’une élue responsable ? Réduire le projet du pôle éducatif du Valibout au profit du château, c’est continuer à diviser les Plaisirois et maintenir un climat d’insécurité pour les années à venir. Cette suppression s’inscrit dans une tendance plus large de la majorité actuelle, où les projets sociaux et éducatifs sont systématiquement relégués au second plan. Comment peut-on demander à notre jeunesse de répondre aux exigences de la République si on leur retire les moyens et les structures nécessaires pour les accompagner ? La majorité invoquera probablement les difficultés liées à la baisse des dotations de l’État pour se défendre, mais rappelons que Madame le Maire a anticipé ces baisses en augmentant les impôts. L’argument du « ce n’est pas moi, c’est les autres » commence à agacer de plus en plus nos concitoyens. Si, face aux contraintes budgétaires, des ajustements sont nécessaires, ceux-ci doivent concerner tous les projets en cours. Il est possible de réaliser des économies sans sacrifier des projets essentiels pour les quartiers prioritaires. Maintenir intégralement le projet du château tout en abandonnant des initiatives à forte valeur sociale et éducative aggravera les inégalités et accentuera les tensions entre quartiers. Madame le Maire devrait cesser de se satisfaire d’une politique qui détruit le tissu social de notre ville.
par Sandrine Carneiro 22 janvier 2025
Alors que Gérald Darmanin, Ministre de la justice, met en œuvre un plan national ambitieux pour lutter contre les réseaux mafieux, la ville de Plaisir semble incapable de sortir d’une spirale d’inaction et de priorités mal orientées. Ce contraste flagrant illustre les carences d’une gestion municipale qui ne parvient pas à répondre aux défis sécuritaires. À Plaisir, un sentiment d’abandon s’étend désormais à l’ensemble de nos quartiers. Délinquance galopante, cambriolages, trafic de drogue : les habitants sont inquiets et la ville reflète tristement une gestion où l’apparence semble primer sur l’efficacité. Madame la Maire s’est approprié un adage bien connu en politique : promettre sans agir, espérant que la communication suffise à masquer les réalités. Pourtant, l’insécurité, vous la vivez au quotidien, et elle est impossible à nier. En 2016, la mairie lançait un projet de 450 000 euros pour réaliser des fresques dans le quartier du Valibout, présentées comme une réponse aux défis sociaux et sécuritaires. Neuf ans plus tard, cet investissement n’a rien changé. Le Valibout reste en première ligne face au narco-trafic, et ces fresques n’ont ni stoppé les trafics ni amélioré la sécurité. Cet argent aurait été bien mieux employé à renforcer les moyens de la police municipale, à développer des actions de prévention, ou encore à offrir des perspectives à une jeunesse en perte de repères. L'amateurisme de Madame Kollmannsberger se manifeste à travers ce projet onéreux qui n'a apporté aucune réponse concrète aux problématiques d'incivilités. Un silence qui inquiète Alors que la situation ne cesse de se détériorer, nous aurions espéré engager un travail en concertation avec les membres de la majorité. Cependant, une fois de plus, nous faisons face à une majorité peu constructive, fermée au dialogue, au partage d’informations et à une approche transversale. En tant qu’élus d’opposition et citoyens, nous avons réclamé des chiffres clairs sur la délinquance, notamment ceux du CISPD (Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) auprès de la majorité municipale. Mais à chaque demande, cette dernière oppose un silence troublant, ignorant même une injonction des services de l’État. Ce refus de transparence pose une question essentielle : que nous cache-t-on ? Des choix budgétaires discutables En poste depuis 13 ans, Madame la Maire semble avoir fait le choix d’une "société du loisir", multipliant les grands événements et projets culturels aux frais du contribuable. Ces initiatives génèrent elles-mêmes des problèmes d’insécurité, comme l’a montré le chaos sécuritaire lors du feu d’artifice de cet été, où des centaines de familles se sont vu refuser l’accès au parc du château. Cet épisode a également mis en lumière la nécessité de recourir, en complément des agents de la police municipale, à des agences de sécurité privées pour gérer l'afflux de milliers de personnes venant de l'extérieur de la ville. Parallèlement, des projets sociaux et éducatifs essentiels ont été abandonnés, comme l’espace de convivialité et d’échange ainsi que le projet de pôle éducatif. Pourquoi ? Pour financer des travaux coûteux et démesurés pour la taille de notre commune, tels que le conservatoire et la rénovation du château de Plaisir. Ces choix traduisent une déconnexion inquiétante avec les priorités réelles des habitants, qui demandent avant tout de la sécurité et des solutions concrètes. Agir au-delà des apparences L’insécurité ne se résout pas avec des fresques ou des campagnes de communication. Elle exige des actes, une volonté politique forte, et des budgets orientés vers des priorités claires : protéger les Plaisirois, restaurer la sérénité dans les quartiers, et prévenir les dérives. Les habitants de Plaisir méritent une gestion qui place leur sécurité au cœur des décisions, plutôt qu’une politique où les apparences priment sur leurs besoins fondamentaux. Vivre en sécurité n’est pas un luxe, mais un droit.
par Sandrine Carneiro 16 décembre 2024
Des plateformes de location pour valoriser les biens publics La gestion des bâtiments et équipements publics est un enjeu central pour les collectivités territoriales. Face à ce défi, les plateformes de location émergent comme des solutions innovantes, permettant aux municipalités de rentabiliser leurs infrastructures tout en offrant un service pratique et économique aux habitants ou aux entreprises. Une solution pour rentabiliser les biens publics Grâce à ces plateformes, les collectivités peuvent mettre en location leurs bâtiments publics, tels que des salles des fêtes, des gymnases ou des espaces de réunion, mais également du matériel comme des tables, des chaises, des estrades ou des équipements audiovisuels. Cette démarche pragmatique permet de générer des recettes supplémentaires pour les communes, contribuant ainsi à alléger les contraintes budgétaires et à financer des projets locaux. Une offre accessible pour les habitants Pour les habitants, ces plateformes présentent de nombreux avantages : • Des tarifs compétitifs : louer du matériel ou des espaces publics via ce type de service coûte généralement moins cher que de passer par des prestataires privés. • Praticité et proximité : les citoyens peuvent facilement réserver le matériel ou les lieux nécessaires, souvent à quelques kilomètres de leur domicile. Ces solutions permettent ainsi d’organiser des événements tels que des fêtes familiales, des mariages, des séminaires ou des réunions associatives, sans avoir à investir dans l’achat d’équipements coûteux ou difficilement stockables. Un levier pour renforcer le lien social Au-delà des aspects financiers, ces plateformes contribuent à renforcer le lien entre la municipalité et ses habitants. En facilitant l’accès aux équipements publics, les collectivités favorisent l’organisation d’événements locaux et encouragent une dynamique conviviale et participative. Quelques exemples À Marseillan, la commune a choisi une plateforme privée pour louer ses bâtiments publics, générant des recettes tout en facilitant l’accès pour les associations et les habitants. De son côté, le département de l’Isère a lancé en 2017 la plateforme « Salles sur demande » pour mutualiser l’utilisation de ses infrastructures (auditoriums, gymnases, internats, collèges) entre plusieurs communes et établissements scolaires. Selon Cathy Simon, conseillère municipale de L’Isle-d’Abeau (Isère, 17 206 habitants) et vice-présidente en charge de l’éducation du département de l’Isère : « Nous avions des collèges inoccupés hors période scolaire. Il est intéressant de favoriser leur accès (à l'exception des salles de classe), d’autant plus que sur certains territoires, les équipements sont en tension et ne permettent pas de répondre aux besoins des associations. C’est aussi une façon simplifier la vie des communes". (Cf : Journal des Maires - décembre 2024) Ces initiatives répondent à un double objectif : optimiser l’utilisation des équipements publics sous-utilisés et soutenir les besoins locaux, notamment en période de tension sur les ressources. Elles illustrent une stratégie innovante pour les collectivités, combinant efficacité économique et service à la population. Une idée à explorer pour Plaisir ? Dans un contexte de tensions budgétaires, pourquoi ne pas envisager de déployer une telle solution à Plaisir ? Louer des bâtiments municipaux ou des équipements sous-utilisés pourrait non seulement générer des revenus, mais aussi répondre aux besoins des habitants en leur proposant une alternative économique et responsable. Ces plateformes incarnent une vision moderne et durable de la gestion publique : optimiser les ressources existantes tout en rapprochant la collectivité de ses citoyens. Une initiative pleine de promesses, à explorer pour l’avenir !
par Sandrine Carneiro 10 décembre 2024
Face aux défis climatiques et à la nécessité de rationaliser les dépenses publiques, les villes innovent pour concilier écologie, économies d'énergie et qualité de vie. L’éclairage urbain intelligent, basé sur la géolocalisation ou des systèmes interactifs, incarne parfaitement cette vision d’une ville connectée et durable. 💡 Qu’est-ce que l’éclairage urbain intelligent ? Ces systèmes innovants permettent d’adapter l’éclairage public en fonction des besoins réels des usagers. Grâce à des applications ou à des capteurs, les lampadaires s’allument uniquement lorsqu’un piéton, un cycliste ou un véhicule est détecté. Résultat : une consommation d'énergie optimisée et un éclairage garanti là où il est nécessaire. Un exemple inspirant : la ville d’Eysines en Gironde La commune d’Eysines a récemment mis en place un dispositif novateur nommé « J’allume ma rue ». • Comment ça fonctionne ? Pendant la période d’extinction nocturne (de 1h à 6h), les habitants peuvent activer l’éclairage de leur secteur via un site web dédié, directement depuis leur smartphone. Les lampadaires s’allument temporairement (10 minutes) dans la zone concernée, garantissant sécurité et visibilité pour leurs déplacements. • Les bénéfices environnementaux et économiques : Ce dispositif réduit significativement la consommation énergétique en prolongeant les plages d’extinction nocturne. De plus, il limite les nuisances lumineuses, essentielles pour préserver la biodiversité nocturne. L’investissement initial de 75 000 € et un entretien annuel de 10 000 € sont compensés par des économies substantielles à moyen terme. • Un modèle socialement inclusif : Ce système place les habitants au cœur de la démarche, leur offrant un contrôle direct sur l’éclairage public et renforçant leur sentiment de sécurité. 🌿 Les avantages de l’éclairage intelligent  Réduction de la consommation énergétique jusqu’à 80 % grâce à un éclairage adapté aux besoins.  Préservation de la biodiversité nocturne par la diminution de la pollution lumineuse.  Amélioration de la sécurité et du confort des usagers, en garantissant un éclairage ponctuel et localisé. 👉 Une solution pour la ville de Plaisir ? Ces exemples montrent qu’innovation et développement durable vont de pair. Pourquoi ne pas envisager une telle initiative à Plaisir ? Avec un éclairage intelligent, notre ville pourrait : • Réduire ses dépenses énergétiques et son empreinte écologique. • Offrir un environnement plus sûr et agréable pour ses habitants. • Devenir un modèle d’innovation au sein de la région. Les technologies modernes offrent des opportunités inédites pour repenser notre quotidien. Saisissons-les pour faire de Plaisir une ville encore plus écologique, connectée et agréable à vivre.
par Sandrine Carneiro 6 décembre 2024
La transition énergétique est au cœur des enjeux actuels. Que vous soyez un particulier, une collectivité ou une entreprise, améliorer l’efficacité énergétique de vos bâtiments est une priorité, tant pour réduire votre impact environnemental que pour alléger vos factures. Dans les Yvelines, deux acteurs majeurs se tiennent à vos côtés : l’ALEC 78 (Agence Locale de l’Énergie et du Climat des Yvelines) et le service France Rénov’. Qu’est-ce que l’ALEC 78 ? Créée pour accompagner les habitants et les collectivités des Yvelines dans leurs démarches de transition énergétique, l’ALEC 78 est une association locale à but non lucratif. Elle joue un rôle clé en matière de sensibilisation, de conseil et de soutien technique sur les sujets liés à l’énergie et au climat. Ses principales missions : 1. Informer et sensibiliser : L’ALEC 78 organise des conférences, ateliers, et événements pour aider les habitants à mieux comprendre les enjeux énergétiques et climatiques. 2. Conseiller les particuliers : En tant que partenaire du réseau France Rénov’, elle accompagne les propriétaires dans leurs projets de rénovation énergétique. 3. Soutenir les collectivités : L’agence aide les communes et intercommunalités à définir et mettre en œuvre des politiques énergétiques, comme les PCAET (Plans Climat-Air-Énergie Territoriaux). 4. Promouvoir les solutions locales : L’ALEC 78 encourage les initiatives en faveur des énergies renouvelables et des économies d’énergie adaptées aux besoins du territoire. France Rénov’ : Un service public au cœur de vos projets Depuis 2022, France Rénov’ centralise l’accompagnement des particuliers pour leurs travaux de rénovation énergétique. Ce service public gratuit, piloté par l’État, vise à simplifier vos démarches et à garantir des conseils neutres et de qualité. Dans les Yvelines, France Rénov’ collabore étroitement avec l’ALEC 78 pour vous offrir un accompagnement de proximité. Que propose France Rénov’ ? • Des conseils techniques gratuits : Besoin de rénover votre toiture, d’isoler vos murs ou de remplacer un système de chauffage énergivore ? Les conseillers vous aident à identifier les meilleures solutions adaptées à votre logement. • Un accompagnement financier : Ils vous guident dans le dédale des aides disponibles, comme MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), ou les dispositifs locaux. • Un suivi personnalisé : De la conception de votre projet à sa réalisation, bénéficiez d’un soutien à chaque étape. Pourquoi les contacter ? Face à l’urgence climatique et à l’augmentation des coûts de l’énergie, investir dans la rénovation énergétique de son logement est plus pertinent que jamais. En travaillant avec l’ALEC 78 et France Rénov’, vous profitez de : • Conseils neutres et indépendants : Pas de pression commerciale, juste des solutions adaptées à vos besoins. • Un service de proximité : Les équipes connaissent les spécificités du territoire des Yvelines. • Des économies d’énergie et d’argent : Réduire sa consommation d’énergie, c’est bon pour votre portefeuille et pour la planète ! Exemples d’actions concrètes • Organisation d’ateliers sur l’isolation thermique et les énergies renouvelables. • Sensibilisation sur les écogestes à adopter au quotidien pour limiter sa consommation d’énergie. • Accompagnement des collectivités pour rénover des bâtiments publics ou développer des projets photovoltaïques. Comment les contacter ? • Téléphone Espace France Rénov' : 01 30 47 98 90 • Mail Espace France Rénov' : conseil@alec78.org • Mail Demandes administratives : contact@alec78.org • Accueil sur place sur RDV : 7 bis avenue Paul Delouvrier - 78180 Montigny le Bretonneux • Site internet : https://www.alecsqy.org/ Vous avez besoin de conseils pour installer des panneaux photovoltaïques ? Vous envisagez d'adapter un logement pour le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR) ? Vous planifiez un projet de réaménagement de votre habitat ? Les agences publiques suivantes sont également là pour vous accompagner : • le solaire photovoltaïque (production d’électricité à partir de panneaux solaires) : www.photovoltaique.info • l’adaptation du logement pour l’autonomie au domicile, contactez l’Agence AutonomY : www.agence-autonomy.fr • l’architecture, visitez www.caue78.fr Ce service est financé par le Conseil départemental des Yvelines, la région Île-de-France, en partenariat avec l’ANAH, Saint-Quentin-en-Yvelines, le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Ensemble, construisons un avenir durable Que vous soyez au début de vos réflexions ou déjà prêt à lancer vos travaux, l’ALEC 78 et France Rénov’ sont là pour vous guider. Profitez de cette expertise locale et gratuite pour rendre votre logement plus confortable, réduire votre impact écologique et participer activement à la transition énergétique des Yvelines. 🌿
par Sandrine Carneiro 5 décembre 2024
Les associations jouent un rôle fondamental dans la vie d’une ville. Qu’elles soient sportives, culturelles, sociales ou encore de quartier, elles apportent un dynamisme précieux et participent activement à la création de liens entre les habitants. Au-delà de leurs missions spécifiques, elles contribuent à l’identité et à l’attractivité de notre commune, tout en renforçant le tissu social local. Dans une société où les individualismes peuvent parfois prendre le pas, ces structures associatives incarnent des lieux de partage, d’échange et de solidarité. Elles permettent à chacun, quel que soit son âge ou son milieu, de s’épanouir autour d’une passion commune, de défendre des valeurs, ou de s’investir pour une cause collective. Un tissu associatif riche et varié à Plaisir À Plaisir, nous avons la chance de pouvoir compter sur un réseau associatif dense et diversifié : • 23 associations civiques, qui agissent pour défendre des valeurs citoyennes et animent la démocratie locale. • 28 associations culturelles, qui font rayonner l’art, la musique, le théâtre et bien d’autres disciplines. • 6 associations de quartier, essentielles pour tisser des relations de proximité et animer nos lieux de vie. • 36 associations sociales, qui soutiennent les plus vulnérables et œuvrent pour la cohésion sociale. • 31 associations sportives, qui favorisent la santé, l’esprit d’équipe et l’épanouissement à travers le sport. Avec un total de 124 associations, Plaisir peut être fière de cette richesse qui témoigne de l’engagement de ses habitants et de la vitalité de sa vie locale. Une reconnaissance méritée pour les bénévoles Ce dynamisme ne serait pas possible sans le travail formidable des bénévoles, véritables artisans de la réussite de ces associations. Leur dévouement quotidien, souvent dans l’ombre, mérite toute notre reconnaissance. Ils donnent de leur temps, partagent leurs compétences et transmettent leur passion pour faire vivre des projets qui profitent à tous. Nous tenons à remercier chaleureusement chacun de ces bénévoles pour leur implication précieuse et leur engagement sans faille. Grâce à eux, notre ville est plus solidaire, plus vivante, et plus humaine. À vous de découvrir le tissu associatif ! Si vous ne faites pas encore partie d’une association, je vous invite à découvrir le tissu associatif de Plaisir. Que vous soyez curieux, passionné, ou simplement désireux de rencontrer de nouvelles personnes, vous trouverez certainement une structure qui correspond à vos envies. Rejoindre une association, c’est aussi participer à la vie locale et contribuer, à votre manière, à faire de Plaisir une ville où il fait bon vivre. Bravo et merci à toutes nos associations ! Continuons à les soutenir et à valoriser leur rôle indispensable dans notre quotidien.
par Sandrine Carneiro 2 décembre 2024
Vous avez été nombreux à nous adresser des messages de soutien, exprimant votre indignation face aux propos mensongers contenus dans 3 tribunes de la majorité publiées dans L’Essentiel de novembre, dont 2 signées par d’anciens élus de notre groupe. Nous ne nous attarderons pas sur la forme de ces écrits ni sur le comportement de ces conseillers qui se revendiquent honorables tout en agissant de manière déloyale. Sur le fond, ces 2 élus ont démontré tout au long de leur mandat une implication sporadique, marquée par des absences répétées aux commissions communales et aux moments clés de la vie municipale. Inactifs et sans propositions, leur seule posture a été de ne pas s’opposer à la majorité. Aujourd’hui, à l’approche des élections, ces "élus fantômes" cherchent à revenir sur le devant de la scène. C’est pourquoi, face à cette situation et dans l'intérêt d'un engagement sincère et régulier, nous les avons invités à quitter notre groupe en juillet dernier. Nous regrettons qu’ils aient choisi le mensonge et la calomnie comme réponse, et il est fort probable que leurs écrits ne soient désormais que l’écho de ceux de la majorité. De notre côté, notre détermination reste intacte. Nous poursuivons notre travail de propositions et de soutien à la collectivité, en appuyant chaque décision servant l’intérêt de la ville et de ses habitants, tout en signalant tout ce qui s’en écarte. Je tiens à remercier du fond du cœur mes trois amies et collègues élues – Mme Cresteil, Mme Duflos et Mme Ly – ainsi que les nombreux Plaisirois qui nous soutiennent depuis le début du mandat dans la défense de l’intérêt de notre ville. En cette période festive, recevez nos vœux chaleureux. Que les fêtes soient empreintes de respect, de solidarité et de partage, avec une attention particulière envers les plus vulnérables. Ensemble, bâtissons un monde où chacun trouve sa place grâce à des élus réellement impliqués. Que ces fêtes soient une occasion d’agir avec bienveillance et de renforcer les liens qui nous unissent. Joyeuses fêtes à toutes et à tous !
par Sandrine Carneiro 30 novembre 2024
Lors d’une interview accordée à TV78 dans le cadre du congrès des Maires, Madame le maire de Plaisir s’est exprimée sur la situation des collectivités locales au bord de l’asphyxie, à la suite de l’annonce du Gouvernement Barnier concernant leur contribution au redressement des comptes publics. Une déclaration surprenante, au regard des dépenses d’investissement engagées par la commune ces dernières années. Tous les maires ne se ressemblent pas. La majorité des élus remplissent leur mission avec sérieux, restant proches de leurs administrés malgrés les fortes contraintes budgétaires imposées par l’État. La plupart s’efforcent de préserver les services publics et d'améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens. Mais certains, malheureusement, utilisent ces difficultés comme prétexte pour justifier une gestion des finances publiques peu rigoureuse. À Plaisir, nous constatons avec regret que la majorité municipale a doublé la dette de la commune, négligé les besoins des professionnels de santé pendant des années, minimisé les enjeux de sécurité, et ignoré l’entretien des bâtiments publics. Aujourd’hui, cette même équipe se prétend gestionnaire exemplaire, tout en critiquant l’État, mais continue de dépenser sans discernement, au détriment des priorités des Plaisirois et de leur pouvoir d’achat. Critiquer l’État est facile, surtout dans une posture populiste. Cependant, cette majorité avance sans vision claire, dilapidant des ressources dans des projets secondaires, loin des attentes réelles des habitants. C’est pourquoi nous pensons qu’il est urgent d’agir. Nous proposons de : Adopter une gestion budgétaire responsable Il est essentiel de prioriser les dépenses indispensables et de stopper les projets coûteux sans bénéfices concrets pour les habitants. Nous proposons la création d’une commission des finances, composée d’élus de différents groupes politiques et de citoyens, afin de construire ensemble le budget de la ville. Cette commission définira les priorités d’investissement répondant réellement aux besoins de la commune. Nous souhaitons aussi mettre en place des référendums citoyens pour soumettre au vote des habitants les projets coûteux. Renforcer la sécurité pour tous La fusion de la police municipale entre Plaisir et Les Clayes-sous-Bois a entraîné une hausse des impôts et une réduction du nombre de policiers municipaux par habitant. Il est urgent d'augmenter les moyens humains et matériels de la police municipale, de déployer davantage de dispositifs de vidéoprotection dans les zones stratégiques et d’améliorer l’éclairage public pour prévenir les incivilités. Assurer l’entretien des bâtiments publics L’entretien des bâtiments publics (chauffage, ventilation, peintures, toitures) est un budget à ne pas négliger. De nombreux bâtiments sont dans un état de dégradation préoccupant. Nous proposons de mettre en place un plan pluriannuel de rénovation des infrastructures communales, en priorisant les écoles, équipements sportifs et bâtiments culturels pour garantir leur sécurité et leur accessibilité. Investir dans des projets alignés avec les besoins réels des Plaisirois Nous croyons que la commune doit contribuer à la préservation du pouvoir d’achat des habitants en optimisant les ressources disponibles. Pour cela, nous proposons de stabiliser la taxe foncière, dont la base augmente sans cesse avec la construction de nouveaux logements, de maîtriser les tarifs municipaux (cantine, centres de loisirs, conservatoire), et d'adopter des mesures concrètes pour alléger les dépenses des familles. Promouvoir une transition écologique pragmatique Des actions concrètes pour réduire la consommation énergétique des bâtiments municipaux permettront, à terme, de réduire les coûts des dépenses liées aux énergies et de faire de Plaisir une ville plus durable.
par Sandrine Carneiro 2 novembre 2024
Pour compenser la fermeture de l'école Marc Laurent, annoncée en janvier 2023, la majorité municipale de Plaisir a opté pour une solution coûteuse et peu durable : l’extension préfabriquée de l'école Jules Verne. Malgré un délai de plus d'un an et demi pour anticiper ce projet, la municipalité a choisi de construire un bâtiment modulaire d’une valeur de 1,4 million d'euros, soit trois fois le coût d’une construction traditionnelle ! Le résultat de cette précipitation est désastreux : - des classes surchargées, - des salles de classe plus petites, plus sombres et inadaptées aux besoins des élèves, - un couloir de jonction trop étroit qui complique la circulation des familles - une cour de récréation mal aménagée, incapable d'accueillir tous les élèves de manière agréable - une cantine trop petite pour accueillir les grandes sections - des problèmes d'isolation phonique Ce projet met en lumière un gaspillage préoccupant des ressources financières, un sérieux manque de planification, et démontre que le bien-être des enfants et la tranquillité des familles ne sont manifestement pas des priorités pour la municipalité . Au lieu de solutions réfléchies et durables, c'est une gestion improvisée qui compromet la qualité de l'environnement scolaire des jeunes Plaisirois. Face à cette situation préoccupante, il est essentiel d'envisager des propositions constructives pour améliorer l'environnement scolaire à Plaisir. Voici quelques suggestions : 1. Lancer une véritable concertation avec les parties prenantes : même si dans certaines situations, la suppression de structures scolaires pourrait s'entendre, cette décision ne peut en aucun être prise sans concertation avec les familles et le corps enseignants, comme cela a été fait à Plaisir. C'est pourquoi, il est impératif d'organiser de véritables réunions avec les parents d'élèves, les enseignants et les élus pour échanger sur des sujets aussi sensibles. 2. Évaluer la faisabilité de projets de construction traditionnels : Réévaluer le coût et les délais de construction de bâtiments scolaires traditionnels, qui pourraient offrir des infrastructures plus adaptées et durables que des solutions préfabriquées. Effectuer étude comparative précise entre le coût de construction de nouvelles structures scolaires et celui du maintien des écoles existantes. 3. Planifier des améliorations à long terme : Élaborer un plan d’aménagement à long terme pour l’ensemble des infrastructures scolaires de la ville, en tenant compte des projections démographiques et des besoins d'évolution des structures scolaires futures. 4. Prioriser le bien-être des élèves : Intégrer des normes de confort et de sécurité dans les futurs projets scolaires, y compris des espaces communs adaptés pour les jeux et les activités extérieures (cours d'écoles, cantines, ...) , afin d'assurer un environnement sain et accueillant pour les élèves. 5. Suivre l’évolution des projets en cours : Mettre en place un comité de suivi composé de membres du corps enseignants et de parents d'élèves pour superviser l'avancement des projets de structures scolaires et proposer des ajustements si nécessaire. 6. Solliciter des experts en éducation et en urbanisme : Consulter des experts pour apporter un éclairage sur les meilleures pratiques en matière d’architecture scolaire et d’aménagement urbain afin de garantir que les futurs projets répondent aux besoins des élèves. La prise en compte des intérêts des élèves et de leurs familles doit être la priorité dans tout projet concernant les structures scolaires existantes et à venir.
par Sandrine Carneiro 2 novembre 2024
Dérive budgétaire préoccupante, multiples malfaçons, non-respect des normes, et un cahier des charges mal conçu : la gestion du projet d'extension de l'École Saint-Exupéry suscite des inquiétudes légitimes.
par Sandrine Carneiro 2 novembre 2024
Le gouvernement Barnier a décidé de faire peser sur les collectivités locales une partie du fardeau du remboursement de la dette nationale évaluée à 41 milliards d’euros. Aussi, l’association d’élus Intercommunalités de France a révélé, ce jeudi 10 octobre, la liste des collectivités qui pourraient être directement prélevées en 2025 sur leurs recettes, afin de participer à la maîtrise des finances publiques. Pour Plaisir, le remboursement de la dette de l’Etat va coûter 1 million d’euros à la ville. Bien que nous comprenions la nécessité de redresser les finances de l'État, il ne semble pas opportun de faire supporter cette charge supplémentaire à nos collectivités et aux français. Le redressement du système ne peut être garanti que par une révision des règles de fonctionnement des collectivités locales. En effet, aujourd’hui, les maires disposent d'une autonomie de gestion trop étendue pour administrer efficacement leurs collectivités. À titre d'exemple, à Plaisir, le seuil actuel des marchés publics fixé à 5.5 millions d'euros H.T. pour les marchés de travaux, et à 221 000 euros H.T. pour les marchés de fournitures et de services, a permis à la maire de prendre des décisions engageant la ville financièrement, sans examen de la commission d'appel d'offres, et sans vote au conseil municipal. Ainsi cet été, la maire a engagé la ville pour plus de 2,7 millions d'euros sur ses seules décisions . Malgré nos mises en garde en conseil municipal, la majorité a approuvé un projet d'extension de 200 m² d'une école en préfabriqué pour près de 1,4 million d'euros, soit 3 fois le coût d'une construction traditionnelle. Par ailleurs, le budget de rénovation du château a grimpé de 4 à 10 millions d’euros, sans que les travaux aient encore commencé. Ce sont de telles pratiques que le gouvernement devrait examiner , plutôt que d'appliquer des règles comptables de manière aveugle, ce qui ne fera qu'entraîner la création de nouveaux impôts locaux et l'augmentation des impôts existants, alourdissant encore un peu plus la charge sur les ménages, tout en risquant de réduire les services publics. L’opacité du système permet un manque de transparence et de contrôle sur l'utilisation des deniers publics . Il empêche les groupes municipaux d'opposition de remplir leur rôle de surveillance et d'alerte. Pire encore, cela ouvre la porte à des dépenses inconsidérées qui, sans garde-fou, contribuent directement à l'augmentation de la dette publique. L’exemple de la commune de Plaisir illustre parfaitement ces dérives. Nous proposons une réforme législative pour abaisser le seuil des marchés publics et renforcer le rôle de la Commission d’Appel d’Offres dans toutes les communes ainsi que le renforcement du rôle de l’Etat dans le contrôle de légalité.
par Sandrine Carneiro 31 octobre 2024
À Plaisir, comme partout en France, les AESH (Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap) sont des acteurs incontournables pour permettre l’inclusion scolaire des enfants ayant des besoins spécifiques. Rattachés à l'Éducation nationale, ces professionnels jouent un rôle déterminant en accompagnant au quotidien les élèves en situation de handicap, facilitant non seulement leur réussite scolaire, mais aussi leur développement personnel. Leur mission : adapter l’environnement éducatif à chaque enfant, les aider dans leurs apprentissages et leur autonomie, et garantir à tous une scolarité en milieu ordinaire. Cependant, à Plaisir, le nombre d’AESH est insuffisant. Bien qu’on dénombre environ 60 enfants en situation de handicap dans la ville, seulement quatre AESH sont disponibles pour les accompagner durant la pause méridienne , un moment crucial de socialisation et de détente. Ce manque d’encadrement est bien en deçà des besoins réels, rendant impossible un accompagnement de qualité pour chaque enfant. Le déficit de personnel se traduit par une surcharge de travail pour les AESH en poste, qui peinent à répondre aux besoins de chaque élève. Cela entraîne également des difficultés pour les familles, qui, malgré les démarches entreprises, peinent à obtenir l’accompagnement adapté pour leurs enfants, compromettant ainsi leur inclusion effective dans le système scolaire. Face à ce désengagement, il devient urgent de repenser l’implication de la ville pour garantir une éducation inclusive et équitable. Nous proposons que la municipalité joue un rôle essentiel en complétant l’offre de l’Education nationale et en recrutant des AESH supplémentaires pour combler les lacunes . L’intégration de ces professionnels au sein des écoles de Plaisir permettrait d’offrir aux élèves une scolarité inclusive et de qualité, en soutenant à la fois les enfants, les familles, et les enseignants. Une telle mobilisation enverrait un message fort en faveur de l’égalité des chances et de l'inclusion, permettant à chaque enfant de Plaisir, sans exception, de bénéficier d’un environnement d’apprentissage favorable, adapté et bienveillant.
par Sandrine Carneiro 31 octobre 2024
Depuis 2019, les Maisons France Services vise à offrir un accès aux services publics à moins de 30 minutes de chaque citoyen grâce à 2840 maisons réparties sur le territoire, atteignant 95 % des Français. En 2023, près de 9 millions de consultations ont été enregistrées avec un taux de satisfaction supérieur à 90 %. Dans ces espaces, les usagers peuvent réaliser de nombreuses démarches administratives, comme demander des documents d'identité, gérer leur situation fiscale, accéder à des services de l'assurance maladie, de la retraite, et de la famille, ou encore obtenir de l’aide pour leurs démarches numériques. Ces maisons fonctionnent en partenariat avec 11 grands opérateurs publics, dont la CAF, la CPAM, la CARSAT, Pôle Emploi, la Poste et les services fiscaux. Elles offrent ainsi une présence administrative de proximité, contribuant à réduire le sentiment d'isolement dans certains territoires en apportant des réponses concrètes et adaptées aux besoins locaux. Face à ce succès, a Cour des comptes recommande de renforcer ces espaces en augmentant leur capacité d'accueil, en soutenant financièrement les collectivités concernées, et en valorisant les fonctions des agents, dont le taux de rotation atteint 15 %. A Plaisir, l'équipe France Services vous accueille du lundi au vendredi à la Mairie sur rendez-vous pour vous accompagner dans toutes vos démarches du quotidien.
par Sandrine Carneiro 19 octobre 2024
Mentir, salir, intimider : voilà les méthodes de la majorité pour discréditer l’opposition. Plutôt que de répondre aux attentes des Plaisirois, ils préfèrent s’enliser dans la bassesse. Le mois dernier, ils ont atteint un nouveau niveau d’abjection en publiant une tribune dont le seul objectif était de tenir la réputation d’une élue, utilisant pour cela les pires ficelles politiciennes, sous la plume nauséabonde et gangrenée par la haine de ceux qui ne supportent aucune contradiction. Leur dernière manœuvre ? Instrumentaliser le droit légitime à la formation d’une élue, un droit pourtant reconnu par la loi et inscrit au budget. Cela les dérange visiblement, eux qui auraient préféré récupérer ces fonds pour d’autres dépenses. Ce comportement révèle leurs véritables priorités : se servir eux-mêmes avec un mépris absolu pour l’intérêt général et la transparence. Ont-ils eu autant de pudeur lorsqu’ils ont augmenté leurs indemnités ? Autant d'intérêt pour le contribuable lorsqu’ils ont augmenté leur budget de communication l’année préélectorale ? Ont-ils hésité à voter une enveloppe spécifique aux dépenses du Maire ? Non, bien sûr, car leur indignation est à géométrie variable et n’apparaît que lorsqu’il s’agit de protéger leurs privilèges et leurs confortables indemnités d’élu. La manipulation, les mensonges, l’intimidation et les coups bas sont leur stratégie de survie politique, face à la perspective de perdre le pouvoir en 2026. Ajoutons à cela que cette majorité bénéficie d’une tribune politique deux fois plus longue que celle des oppositions… Une disproportion flagrante qui n’est pas à l’image du poids réel des urnes. Car rappelons-le, cette majorité n’a remporté que 2 285 voix lors des dernières élections municipales. Mais cela ne les empêche pas de s’octroyer tous les avantages tout en tentant de museler ceux qui osent leur tenir tête.
par Sandrine Carneiro 1 octobre 2024
Dès le début de son mandat, la majorité municipale conduite par Mme Kollmannsberger, a pris la décision de relever les seuils des marchés publics au maximum permis par la loi . Pourquoi une telle décision ? Cette mesure permet désormais au Maire de Plaisir d’engager des dépenses importantes sans avoir à fournir de justifications : c'est ainsi que cet été, 2.7 millions d'euros de dépenses ont été engagés sans vote en conseil municipal, et sans examen en commission d'appel d'offres. Même si cette pratique reste conforme aux règles légales , il est légitime de s’interroger sur ses conséquences . Le fait que des montants aussi significatifs échappent au débat démocratique soulève de sérieuses questions sur l’ouverture et la transparence des processus décisionnels, ainsi que sur la participation des élus à la gestion des finances publiques. Une telle centralisation des décisions réduit la possibilité de contrôle et affaiblit la gouvernance partagée, en limitant la capacité des membres de l’opposition et des citoyens à comprendre, débattre ou influencer les choix budgétaires. Dans une commune, les citoyens ainsi que leurs représentants s'attendent légitimement à une gestion financière exemplaire, marquée par la transparence et le dialogue . Cela est d’autant plus crucial lorsqu’il s’agit de dépenses engageant des sommes substantielles, qui impactent durablement la vie locale. Exclure le conseil municipal des décisions d’une telle importance, c’est s’éloigner du principe fondamental de contre-pouvoir, essentiel pour garantir une démocratie locale saine et dynamique. Cette manière de gérer les ressources publiques, même si elle est légale, appelle à la prudence et au respect des valeurs démocratiques . Pour remédier aux risques d'opacité et de manque de concertation, il est nécessaire d’envisager plusieurs propositions concrètes : - Revoir les seuils des marchés publics : nous proposons un abaissement des seuils pour garantir que les projets significatifs soient débattus en conseil municipal et examinés par la commission d’appel d’offres. - Renforcer la transparence des dépenses publiques : nous proposons de publier régulièrement un rapport détaillé sur les décisions budgétaires et les contrats importants, afin d’assurer un suivi accessible aux élus et aux citoyens. - Encourager la concertation : nous pensons que la mise en place des consultations publiques pour les projets majeurs permettrait de recueillir les avis des habitants et des parties prenantes, en renforçant ainsi la démocratie participative. - Créer un comité de surveillance budgétaire : Impliquer des élus de l’opposition dans un comité de suivi des marchés publics permettrait de renforcer le contrôle et la transparence dans la gestion des dépenses publiques. Ces mesures contribueraient à rétablir la confiance des citoyens, à garantir une meilleure gestion des finances locales et à assurer un fonctionnement plus démocratique des institutions municipales.
par Sandrine Carneiro 10 septembre 2024
Dans un article de la Gazette SQY du 3 septembre dernier, on nous explique que Mme Le Maire a décidé de fermer les écoles Marc Laurent, Petit Bontemps, et Alphonse Daudet pour faire des économies ! Mais 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗲𝘂𝘁-𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗱'𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹𝗮 𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗮 𝗱𝘂̂ 𝗮𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗶𝗿 𝗹'𝗲́𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗝𝘂𝗹𝗲𝘀 𝗩𝗲𝗿𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗹𝗲̀𝘃𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻𝗲 𝗲𝘅𝘁𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗮𝗯𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲́𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗰𝗼𝘂̂𝘁𝗲́ 𝟭,𝟰 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗲𝘂𝗿𝗼𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝟮𝟬𝟬 𝗺², 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝟯 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝘂̂𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗿𝗮𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 ? Les fermetures des écoles ne compenseront jamais le coût des travaux sur les écoles d'accueil ! D'autre part, il est très inquiétant de constater que la gestion des projets par la municipalité de Plaisir semble particulièrement mal ficelée, témoignant d'une impréparation préoccupante . En effet, la décision de la municipalité de choisir une construction préfabriquée pour l'extension des locaux scolaires soulève des doutes sérieux sur sa capacité à anticiper et à planifier les projets de manière efficace. Pour illustrer ce manque de prévoyance, il suffit de se pencher sur la chronologie des événements : Mme Le Maire de Plaisir a annoncé la fermeture de certaines écoles dès janvier 2023, une information qui aurait dû déclencher immédiatement les préparatifs nécessaires à la mise en œuvre de solutions alternatives pour les élèves concernés. Cependant, la passation du marché pour la construction de cette extension n’a été effectuée qu'au deuxième trimestre 2024, soit près d'un an et demi plus tard, et pratiquement à la veille des vacances d'été ! Ce retard dans la gestion du projet a conduit à un démarrage des travaux de terrassement seulement début août 2024, avec une ouverture précipitée des locaux prévue pour le lundi 2 septembre. Cette planification chaotique et tardive met en lumière une gestion désorganisée et un manque flagrant de coordination des décisions de la majorité municipale . La précipitation avec laquelle les travaux ont été réalisés, dans un laps de temps extrêmement restreint, ne permet pas de garantir des conditions optimales pour l'accueil des élèves, et suscite des interrogations sur la sécurité et la qualité des infrastructures. Cette gestion approximative de la majorité municipale impacte directement les agents de la ville , qui se retrouvent sous pression et doivent redoubler d'efforts pour rattraper les retards et mettre en œuvre les décisions tardives de la municipalité. Ce sont eux qui, au final, doivent compenser ce manque d'anticipation en travaillant dur pour pallier les lacunes de la planification municipale. Ce type de gestion met en évidence non seulement un manque d’anticipation, mais aussi une prise de décision à court terme qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les usagers, en l’occurrence les élèves et le personnel éducatif. En somme, cette situation reflète un problème structurel de gestion des projets au sein de la municipalité de Plaisir, qui pourrait porter préjudice à la qualité des services offerts aux citoyens . Il est essentiel que des mesures soient prises pour améliorer la planification et la coordination des projets futurs, afin d'éviter de telles situations d'urgence qui ne sont ni bénéfiques ni acceptables pour la communauté. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝘇 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝘀𝗲𝗿𝘁 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗮𝘅𝗲 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗲𝘅𝗼𝗿𝗯𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗣𝗹𝗮𝗶𝘀𝗶𝗿 ? 𝗔̀ 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗮𝗯𝘀𝘂𝗿𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶-𝗰𝗶 ! Nous écrire : contact@plaisirnotreville.fr Site : www.plaisirnotreville.fr
par Sandrine Carneiro 2 septembre 2024
Depuis peu, nous assistons à un discours démagogique émanant de la campagne électorale du maire, cherchant à instrumentaliser les agents municipaux. Elle s’est ainsi mise en scène, tout sourire, brandissant une pelle aux côtés des jardiniers de la ville, prétendant œuvrer quotidiennement avec eux. Cependant, son apparence impeccable suggère que ses efforts se sont limités à une simple séance photo. Une piètre tentative de propagande politique pour s’approprier le travail et le mérite des agents de notre collectivité ? Assurément ! Il n’est pas rare que les agents de la Ville soient utilisés pour servir les desseins de cette majorité. Osez poser une question au maire susceptible de la mettre en difficulté, et elle adopte aussitôt une posture dramatique, dénonçant une prétendue offense faite aux services de la ville. Une méthode grossière visant à stigmatiser ses opposants aux yeux des Plaisirois. Mais a-t-elle conscience que « ses » agents ont aussi le droit de ne pas cautionner sa politique ? En Conseil municipal, c’est de politique dont il est question ! Que penser d’un maire qui ne sait jamais répondre sans se cacher derrière les services ? Que penser d’un maire qui, face à une difficulté, se défausse sur un tiers, comme en témoigne sa gestion désastreuse de la sécurité du feu d’artifice cet été ? Les agents ne sont pas dupes. Ils sont nombreux à savoir que la maire a détourné la portée de leur prime pouvoir d’achat pour la réduire à peau de chagrin. Depuis le début de son mandat, elle s'efforce coûte que coûte de réduire la masse salariale de la ville en supprimant des services publics pourtant essentiels aux Plaisirois. Pour notre part, nos agents n’ont pas à être caution des choix politiques de cette majorité. Nous leur adressons nos remerciements les plus sincères pour leur travail et leur dévouement sans faille au service des Plaisirois ! Nous profitons de ce message pour souhaiter à chacun.e une excellente reprise en cette rentrée !
par Sandrine Carneiro 6 juin 2024
Le devoir de mémoire nous appelle à honorer aujourd'hui le courage et le sacrifice des milliers de soldats qui ont débarqué en Normandie pour libérer la France et l'Europe de l'oppression. Leur héroïsme, forgé sur la terre de France et sous le feu intense de la folie nazie, a changé le cours de l'histoire, de notre histoire. Le 6 juin 1944 restera à jamais un symbole de l'unité et de la détermination de l’humanité face à la tyrannie et à l’oppression. En ce 6 juin 2024, nous devons rendre hommage à tous ces héros : combattants, résistants et anonymes, à celles et ceux qui nous ont quittés, et à celles et ceux qui ont porté l’histoire en survivant. C’est notre devoir de mémoire de perpétuer leur courage et leur sacrifice. Pour ce 80ème anniversaire du D-DAY, écoutons nos anciens, apprenons d’eux, et assurons-nous que leur histoire continue de vivre dans nos cœurs et nos esprits.
par Sandrine Carneiro 5 juin 2024
Depuis 2019, la rénovation urbaine du Valibout stagne, plongeant les résidents dans des conditions de vie précaires et générant un mécontentement généralisé parmi nos concitoyens. Cette problématique suscite des réflexions et des implications qui dépassent largement les limites du quartier et touche l'ensemble des plaisirois. Mme Kollmannsberger a déjà commis l'erreur de laisser les tensions entre les quartiers s'intensifier, adoptant un double discours qui vise uniquement à séduire les électeurs, sans véritable engagement en faveur d’un projet concerté. De plus, les conflits d'intérêts de la Maire sont évidents, étant impliquée dans 4 des 5 instances responsables du projet, qui sont souvent en désaccord sur le financement. Cette situation, exacerbée par le désengagement financier du département sur les projets en attente, compromet ainsi les promesses électorales de la Maire, laissant en suspens le budget de multiples structures. La responsabilité de l'impasse dans ce dossier incombe à la première magistrate de la ville, en sa qualité de vice-présidente du conseil départemental et de membre du comité de surveillance du bailleur du Valibout. Son double rôle de juge et partie, associé à ses votes en faveur de budgets d'austérité au département, met en péril la pérennité des subventions promises à la ville, déséquilibrant davantage les finances communales. Bien que les besoins d'infrastructures, de sécurité et de confort des résidents du Valibout soient réels, ils se propagent désormais à d'autres quartiers de la ville laissés à l’abandon. Ce manque d'attention suscite division et frustration parmi les Plaisirois. Dans ce contexte d’austérité, ce mécontentement risque de s’accentuer lorsque les Plaisirois découvriront la nouvelle augmentation de la taxe foncière en septembre prochain. Le recours à l'impôt semble être la seule option envisagée par la Maire pour financer les projets abandonnés par la vice-présidente du département.
par Sandrine Carneiro 18 avril 2024
Lors du conseil municipal du mercredi 20 mars dernier, le vote sur le budget 2024 de Plaisir a été une nouvelle fois l'occasion de révéler la politique clairement définie de notre Maire. Cette politique se traduit par la dégradation des services publics de notre ville, caractérisée notamment par la fermeture de 5 écoles, la réduction des subventions aux associations, ou encore la suppression de postes d'agents communaux. Tout cela semble être sacrifié au profit de la réalisation de projets dispendieux décidés sous la seule autorité du Maire, visant à inscrire le nom de Mme Kollmannsberger dans l'histoire de la commune, quoi qu’il en coûte. La lecture attentive de ce budget met également en lumière un contraste flagrant entre les propos tenus par notre Maire, notamment concernant la baisse des dotations, le désengagement de l'État, et la véritable situation financière de la ville. En réalité, les chiffres démontrent que les comptes de la commune se portent très bien comme en témoigne l’excédent de fonctionnement de 8.5 millions d’euros sur 2023 reportés sur 2024, ou encore la capacité de la maire à allouer près de 10 millions d'euros au seul projet du château. Cette situation souligne une fois de plus le caractère injustifié de l'augmentation de la taxe foncière de +27% en 2023. Il est maintenant évident que cette mesure était largement disproportionnée par rapport aux besoins financiers réels de la municipalité. Aujourd’hui, une question légitime se pose : jusqu’où les plaisirois sont-ils prêts à porter financièrement les ambitions sans limites de notre Maire ? Nous avons voté contre ce budget 2024.
par Sandrine Carneiro 13 avril 2024
Cambriolages, agressions, vols, atteintes aux biens… Le mois dernier, le journal Le Parisien a publié un classement des villes des Yvelines en matière de sécurité qui met en lumière une réalité préoccupante. Le verdict est sans appel : parmi les 22 grandes villes des Yvelines dépassant les 20 000 habitants, Plaisir se retrouve dernière de sa classe , signe indiscutable de son échec en matière de sécurité publique. En effet, les chiffres de Plaisir en matière de délinquance enregistrés par les services de police sont en constante évolution depuis 2021. Les forces de police de Plaisir ont enregistré 1 558 crimes et délits en 2023 contre 1 404 en 2022, soit une hausse de 11 % en un an . Le détail des chiffres par catégorie entre 2022 et 2023 est encore plus alarmant : - Cambriolages de logement : en hausse de + 77,08 % - Trafic de stupéfiants : en hausse de + 33,33 % - Vols violents sans arme : en hausse de + 22,73 % De plus, la décision de notre Maire de fusionner la police municipale avec celle des Clayes sous-Bois , sans accroître le nombre d'agents, a placé nos policiers dans une situation délicate. Cette mesure, apparemment plus motivée par des considérations financières, notamment par la création d'un taux de taxe foncière supplémentaire en 2023, plutôt que par le renforcement de la sécurité , a conduit à une distribution moins efficace de nos ressources policières. Avec seulement un policier municipal pour 2 113 habitants, Plaisir est l'une des villes les moins bien pourvues en agents de police municipale dans les Yvelines. Ces chiffres alarmants, dévoilés par le classement du journal Le Parisien, soulignent l'urgence d'agir rapidement pour inverser cette tendance et réinstaurer un sentiment de sécurité dans notre ville. Face à ces défis, il est impératif que la municipalité adopte des mesures rapides et efficaces afin de garantir un environnement sûr et paisible pour les plaisirois. Pour plus d'informations : - Article du journal Le Parisien - "Classement des villes les plus sûres d'Ile de France" - 18 mars 2024 - SECURITÉ : chiffres clés de la ville de Plaisir
par Sandrine Carneiro 10 avril 2024
Selon un récent article paru dans 78actu le 4 avril dernier, la ville de Plaisir se retrouve en bas du classement des villes les plus mal gérées dans les Yvelines. Cette évaluation qui rejoint notre analyse du budget 2024, met en exergue la gestion de notre Maire, Joséphine Kollmannsberger, qui est à la tête de la municipalité depuis maintenant 12 ans. Cette évaluation réalisée par un organisme indépendant peut que susciter des questions quant à la qualité de la gestion municipale, laquelle a un impact direct sur la vie quotidienne des habitants de Plaisir, ainsi que sur l'attrait et le dynamisme économique et social de la ville. Chaque jour, nous sommes témoins de la détérioration progressive de la qualité de vie dans notre ville. Cette détérioration se manifeste à travers plusieurs aspects : la fermeture des écoles, l’entretien des voiries, la politique d’urbanisation galopante et anarchique, la qualité des services municipaux, la gestion des espaces verts, le manque de médecins, ou encore la hausse de la délinquance. Nous sommes en droit d’attendre du Maire une gestion municipale à la hauteur de nos attentes, une gestion qui place le bien-être des plaisirois et le développement durable de la ville au cœur de ses priorités. Retrouvez l'article de 78actu du 4 avril 2024 : https://actu.fr/societe/vivez-vous-dans-la-ville-la-plus-mal-geree-des-yvelines-largus-des-communes-vous-repond_60906067.html
par Sandrine Carneiro 7 avril 2024
Ce mercredi 3 avril 2024, au titre de notre fonction de conseillers municipaux d’opposition de Plaisir, nous avons eu le privilège d’être invités à participer à une réunion de l ’Assemblée Citoyenne Plaisiroise . Nous remercions ses membres pour cette invitation. Véritable incubateur d'idées qui s'appuie sur le vécu quotidien des plaisirois , l’ACP a pour objectif principal de favoriser les échanges entre les représentants élus, les services municipaux et les habitants. Néanmoins, cette réunion, initialement destinée à questionner les élus sur le fonctionnement de l’ACP, a mis en lumière une toute autre réalité marquée par un manque de communication concernant les actions entreprises par l'ACP. En effet, après plus de 3 années d’exercice, nous avons été positivement surpris de découvrir le travail significatif accompli par ses membres sur de nombreuses thématiques telles que la sécurité, les mobilités ou l’accessibilité PMR. Par ailleurs, nous avons également été frappés d’apprendre que les élus de la majorité eux-mêmes n’avaient que peu d’informations sur le fonctionnement et le travail accomplis par l’ACP. Face à cette absence d’information sur leur action, nous avons alors suggéré à certains membres de l’ACP de demander à la municipalité un encart récurrent dans l’Essentiel afin de valoriser leurs actions. Nous avons été surpris d’apprendre que cette demande avait déjà été faite à plusieurs reprises et que Mme Le Maire n’y avait pas répondu favorablement. Certains d'entre eux ont d’ailleurs exprimé leur regret de ne pas être cités comme les initiateurs de ces projets dans les rares articles de presse municipale qui leur sont consacrés. Il semble en effet que le travail de cette assemblée serve principalement de vivier d'idées pour le Maire, qui s'approprie les projets élaborés par ses membres. La stratégie de communication de la ville vise à mettre en avant la figure du Maire comme seule source d'inspiration, au détriment des véritables acteurs de notre collectivité. D’autre part, certains participants ont regretté le manque de retour et de réactivité de la municipalité sur certains sujets . A titre d’exemple, certains membres ont évoqué le fait d’avoir transmis un rapport sur les mobilités il y a plus d’un an à l'adjoint au Maire délégué à la transition écologique, et qu’à ce jour, il n’ait fait aucun retour à l’ACP. Cette absence de communication, de valorisation et de suivi des actions menées par l’ACP de la part du Maire , qui choisit les projets qu'elle portera pour en retirer les lauriers et d'écarter ceux qu'elle ne veut pas porter, interroge et semble être à l’origine d’un vaste mouvement de retrait des membres de l'Assemblée : sur les 57 membres permanents, seuls une dizaine de plaisirois restent désormais engagés. Enfin, malgré les déclarations du Maire, nous constatons l'emprise indéniable du cabinet du Maire sur l'organisation de cette assemblée citoyenne . Pour exemple, le mail de contact de l’ACP n’est autre que « plaisir à votre écoute » géré par le cabinet du Maire. Pourtant, Mme Kollmansberger s'était engagée en début de mandat à garantir l'indépendance et la neutralité de cette assemblée citoyenne. Le bilan de cette réunion est contrasté. Si nous avons constaté un engagement continu de certains Plaisirois pour la transformation de notre ville, il est regrettable que depuis plus de 3 ans, Mme le Maire refuse la transparence et le travail collaboratif, et ne semble pas être une défenseure de la démocratie participative. Malgré tout, nous encourageons vivement tous les Plaisirois engagés dans cette assemblée à poursuivre leur travail de qualité et à rester vigilants face à la récupération de leurs idées par les élus de la majorité. Nous encourageons également les plaisirois à rejoindre l’ACP ou à la saisir pour tout sujet d’intérêt collectif. Retrouvez l’actualité de l’Assemblée citoyenne de Plaisir : - Site internet : www.assembleecitoyenne-plaisir@ville-plaisir.fr - Page facebook : www.facebook.com/AssembleeCitoyennePlaisir
par Sandrine Carneiro 29 mars 2024
En France, la question de l'écologie est désormais omniprésente et transcende les clivages politiques, avec une attente citoyenne envers les dirigeants pour agir avec responsabilité et sensibilité écologique afin de protéger notre planète. Toutefois, une tendance préoccupante se profile : il s’agit de la technique marketing du « greenwashing » qui consiste à adopter une façade écologique trompeuse plutôt que des actions véritablement bénéfiques pour l'environnement. A Plaisir, après la construction d'un méga centre commercial qui attire des dizaines de milliers de véhicules polluants dans notre ville, la coupe de plusieurs centaines d'arbres en ville, et la transformation des espaces naturels en zones bétonnées, le Maire ne parviendra pas à nous convaincre de sa conscience écologique avec la distribution d’un simple sachet de graines. Cette attitude électoraliste teintée d'hypocrisie soulève des questions légitimes. Cette élue qui s'est autoproclamée femme inspirante dans le dernier Essentiel devrait adopter une approche plus humble et inspirée dans ses communications. Que peut-on attendre d'un maire qui lance sa campagne 2 ans avant la fin de son mandat, utilisant les artifices du "greenwashing" pour se présenter comme un défenseur de la nature ? Ce cynisme palpable est illustré par la tentative de réduire au silence toute opposition, même au prix de manipulations éditoriales. Un cynisme que vous pourrez lire dans la tribune de la majorité voisine à la nôtre, qui désormais anticipe la publication de notre texte dans le journal de la Ville pour y répondre, allant même jusqu'à réduire la taille de police de notre tribune afin de la rendre illisible... Il semblerait que la majorité n'apprécie guère la contradiction.
par Sandrine Carneiro 12 mars 2024
Selon un article paru dans la Gazette SQY le 5 mars dernier, l a ville de Plaisir lance une consultation auprès des habitants sur les projets d'installation et de modification d'antennes de téléphonie mobile envisagés par divers opérateurs dans la région. Ainsi la société Orange prévoit la modification d’une antenne de radiotéléphonie mobile située 70, rue Henri Barbusse, près du magasin Decathlon. La consultation est ouverte jusqu’au 19 mars. De même, la société SFR prévoit l’installation d’une antenne de radiotéléphonie mobile située 2, rue du Vieux Moulin. Il s’agit d’un immeuble d’habitation situé résidence du Vieux Moulin, dans le quartier de la gare. Les habitants peuvent donner leur avis jusqu’au 22 mars 2024. A l’heure actuelle, l a ville de Plaisir compte 32 antennes relais installées sur l’ensemble du territoire : ce sont 6 antennes relais de plus qu’en 2020 , soit une augmentation de près de 23%. En novembre 2020, nous avions interrogé Mme le Maire en conseil municipal sur la proximité de certaines de ces antennes avec les écoles Plaisiroises. En effet, malgré l’avis de l ’ANFR qui préconise que les antennes relais ne soient pas installées à moins de 100 m d’une école , nous avons identifié 3 groupes scolaires situés à des distances inférieures à cette recommandation : - les écoles Marcel Jeantet et Lafontaine dans le quartier des Ebisoires : 41m - les écoles Wallon et Vallès dans le quartier des Gâtines : 74m - l’école Brossolette dans le quartier du Valibout : 98 m Nous avons partagé notre inquiétude avec le Maire, et nous lui avons proposé d’établir des périmètres de protection autour des écoles via le Plan Local d'Urbanisme (PLU) . Cependant, nous regrettons que ces propositions aient été rejetées par le Maire sans consultation préalable et sans aucune justification. Bien que l'accès à internet et aux réseaux mobiles soit devenu indispensable de nos jours, nous estimons que certaines mesures de protection et de prévention doivent être prises par notre municipalité pour limiter la prolifération des antennes relais sur nos territoires et ainsi protéger nos enfants des ondes de téléphonie mobile. Les dossiers d’information au sujet de ces 2 projets peuvent être consultés en mairie de Plaisir, direction de l’aménagement et de l’urbanisme. Un registre est également mis à votre disposition, permettant de recueillir vos observations. L’accueil à la direction de l’aménagement et de l’urbanisme se fait uniquement sur rendez-vous.
par Sandrine Carneiro 8 mars 2024
Chaque année, le 8 mars, nous commémorons la Journée internationale des droits des femmes, une occasion significative pour saluer les accomplissements des femmes à travers l'histoire, pour mettre en lumière les avancées vers l'égalité des sexes et pour reconnaître les luttes continues en ce sens. La promotion de l'égalité des sexes ne devrait pas se limiter à des discours et des déclarations d'une journée. Cela nécessite des politiques et des actions tangibles favorisant l'égalité des chances, l'accès équitable aux ressources et aux opportunités, ainsi que la valorisation du travail des femmes dans tous les domaines de la société. Nous devons exiger des engagements concrets de nos dirigeants politiques en faveur de l'égalité des sexes, notamment par la mise en œuvre de lois et de politiques visant à éliminer les discriminations, à garantir l'accès des femmes à l'éducation, à la santé et à l'emploi, et à lutter contre les violences sexistes. Cela exige un changement culturel profond, où les femmes et les hommes sont équitablement valorisés et bénéficient du même respect et des mêmes droits. En cette Journée internationale des droits des femmes, appelons à plus qu'une simple reconnaissance symbolique. Engageons-nous à collaborer pour créer un monde où l'égalité des sexes est une réalité quotidienne pour tous. Devenons des agents de ce changement, défendons l'égalité des sexes et combattons toutes les formes de discrimination et d'injustice. C'est ensemble que nous pouvons bâtir un avenir plus juste et équitable pour tous.
par Sandrine Carneiro 3 février 2024
En proposant à toute l’équipe municipale une mission d’information sur la fermeture des écoles lors du dernier conseil municipal, nous portions un de nos engagements de campagne : celui d’ouvrir le débat à une réelle participation citoyenne quand il s’agit de décisions fondamentales pour notre ville. Existe-t-il un sujet plus important que l’avenir de nos enfants ? La réponse est évidente et c’est pourquoi nous proposions de rassembler tous les acteurs autour de la table pour définir des solutions et les appliquer avec l’accord des parties prenantes. Résoudre les problèmes du quotidien et avoir une vision d’avenir forment pour nous, les deux piliers qui doivent réunir les élus avec les habitants. Nous ne sommes pas surpris du rejet de cette délibération par 28 voix, mais cela signifie qu’au moins 11 conseillers municipaux souhaitaient que les enseignants, les parents d’élèves et le personnel impliqué puissent se réunir, s’écouter voire s’entendre. En ces périodes troublées, n’est-ce pas dans la consultation et la citoyenneté qu’on apaise les esprits et protège les finances publiques ? Parlons-en d’ailleurs, comme les budgets se réduisent d’année en année, il est grand temps de trouver des ressources qui ne soient pas seulement fiscales ou financières. Parmi les ressources naturelles, renouvelables et réutilisables, il en est une bien peu exploitée. Laquelle ? Sans doute la plus simple à mettre en œuvre et qui consiste à faire appel aux Plaisirois pour enrichir les débats. Une mesure bienvenue et qui ne coûte rien : le bon sens, l’expertise et l’expérience ont de la valeur et ils n’amputent pas les finances publiques. Avant de culpabiliser les autres, prenons le temps de se parler car, assurément les Plaisirois et les Plaisiroises ont du talent et savent compter. Le débat public ne se réduit pas à dire les choses quand elles sont faites mais bien à les construire en amont et en harmonie grâce au pouvoir de la participation citoyenne. Espérons que 11 sur 39 ne soit qu’un début.
par Sandrine Carneiro 1 février 2024
Depuis 2014, la ville est le théâtre d'une urbanisation effrénée, dénuée de toute stratégie et de vision cohérente . Ce constat alarmant se manifeste à travers plusieurs aspects préoccupants. En premier lieu, le projet de centre-ville est enlisé dans une léthargie inacceptable depuis plus de 10 ans. Annoncé par Mme Le Maire comme un catalyseur de développement local et de soutien aux commerces de proximité, ce projet est à l’arrêt depuis ses déclarations et met en lumière l’incompétence du maire à concrétiser ses projets. De plus, les opérations immobilières de grande envergure se développent de manière anarchique sur l'ensemble du territoire , et soulèvent des questions cruciales quant à leur cohérence. Le maire, véritable virtuose du contournement des règles d'urbanisme, va même jusqu’à donner carte blanche aux promoteurs immobiliers, faisant fi du PLU ! L'absence de vision d'ensemble entraîne une urbanisation chaotique, sacrifiant ainsi la préservation de la qualité de vie des habitants. On peut également s’interroger sur l'opacité qui entoure l'élaboration du futur règlement d'urbanisme avec une pseudo réunion d'information publique fin 2022 et une commission urbanisme qui fait la sieste depuis 2 ans ! Nous aurions aimé des consultations des habitants des quartiers, un vrai débat publique autours des enjeux économiques et sociaux, et une concertation citoyenne réunissant les Plaisirois pour partager leur vision et leur réalité de terrain. Cette obsession de densification n’a aucune logique urbaine et politique lorsque l’on sait que l’explosion de la taxe foncière fait fuir de nombreux plaisirois et que notre ville a perdu en population depuis l’arrivée de Mme Kollmannsberger. Espérons que Plaisir rejoindra un jour le Top 30 des villes où il fait bon vivre dans les Yvelines.
par Sandrine Carneiro 31 janvier 2024
Les élus de la majorité municipale à Plaisir semblent avoir perdu tout sens des réalités financières en approuvant des travaux d'extension pour l'école Saint-Exupéry, faisant exploser le budget initial. Lors de la commission d'appel d'offres du 23 janvier 2024, ces élus ont eu du mal à justifier le coût supplémentaire de 230 000 euros pour la construction de sanitaires manquants, arguant que l'augmentation des effectifs n'avait pas été anticipée. La majorité n'avait pas anticipé l'augmentation des effectifs de l'école Saint-Exupéry ? On a du mal à croire qu'un projet réfléchi réalisé sur la base d’un concours d’architecte, et pris sans concertation pour absorber les effectifs des écoles Daudet et Petits Bontemps, n'ait pas envisagé suffisamment de sanitaires pour l’école qui est en cours d’achèvement ! Cette justification soulève des doutes, notamment en considérant que le projet, initialement estimé à 3,9 millions d'euros, a déjà atteint plus de 6,5 millions d'euros . Le Maire et son adjointe ne peuvent pas expliquer cette augmentation, laissant planer une ambiance de gestion au doigt mouillé des fonds publics. Cette dérive financière du projet Saint-Exupéry, qui passe du simple au double en moins de trois ans , est sans précédent dans l'histoire de la ville de Plaisir. Les contribuables plaisirois, véritables bailleurs de fonds, ont le droit de connaître la justification de ces dépenses démesurées. Mais là encore, les deux édiles perdent opportunément ce verbe haut qu'elles ont volontiers en conseil municipal lorsqu'il faut s'expliquer face aux Plaisirois. Pour elles, les fermetures des écoles Daudet et Petit Bontemps reposaient sur des économies d'énergie (sans jamais présenter la moindre justification) , avec un argument mince basé sur la réduction des frais d’électricité de ces écoles. Cette incohérence entre la nécessité prétendue d'économiser et les dépenses excessives soulève des interrogations sur la compétence de la majorité en place . Les familles plaisiroises confrontées à des demandes constantes d'efforts financiers commencent à s'interroger sur la bonne gestion des ressources publiques. Il est temps que le Maire rende des comptes et explique en détail les raisons de ces dépenses extravagantes. Les contribuables de Plaisir ne devraient pas être contraints de financer des projets opaques, et il est impératif d'instaurer une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Cette majorité semble « se faire Plaisir » sans considération pour les besoins réels des citoyens... À ce rythme, Plaisir avance dans le mur !"
par Sandrine Carneiro 27 janvier 2024
Le 21 septembre dernier, la Commission d'Accès aux Documents Administratifs a émis un avis favorable concernant notre demande de documents justificatifs liés aux problèmes techniques constatés à l'école Gérard Philippe. Malgré le délai de 30 jours imparti au Maire pour la remise de ces pièces, celle-ci persiste dans son attitude d'ignorance et retient des documents dont la divulgation pourrait sérieusement remettre en question la légitimité de ses décisions. Pire, Mme Kollmannsberger a déclaré en conseil municipal que le non-respect des décisions de la CADA n'allait pas l’empêcher de dormir ! Les diagnostics techniques et les estimations révélant des dommages structurels étaient pourtant censés légitimer la décision du Maire de fermer l'école. On ne peut que regretter cette stratégie de dissimulation sur les dommages réels de l’école qui pourraient ne résulter que d’un simple défaut d’entretien. Une fois de plus, nous avons dénoncé vigoureusement ces pratiques, allant jusqu'à les porter devant le tribunal administratif de Versailles. La question persiste : pourquoi Mme Kollmannsberger choisit-elle de dissimuler des documents relatifs à l'état réel de l'école Gérard Philippe ?
par Sandrine Carneiro 3 janvier 2024
Le dernier conseil municipal de Plaisir du 20 décembre 2023, a été le théâtre d'une confrontation vive autour de la délibération n°22 concernant la fermeture définitive des écoles maternelles Marc Laurent, Petit Bontemps et Alphonse Daudet. Lors de ce conseil, notre groupe d’opposition a vigoureusement exprimé son désaccord face à ces fermetures, déclarant que celles-ci étaient inacceptables. Nous avons souligné que malgré l'attente légitime de l'ouverture de l'école Saint-Exupéry, la fermeture des écoles Marc Laurent et Petit Bontemps, pourtant en augmentation d'effectifs depuis plusieurs années, ne pouvait être justifiée. Nous avons déploré le manque de transparence dans la gestion municipale sur ce sujet crucial, et la prise de décisions importantes sans consultation ni justification, nuisibles à la qualité de vie des enfants. Cependant, la réponse de l'adjointe déléguée au scolaire a été sèche et dénigrant l'opposition, refusant de répondre à nos préoccupations légitimes. Le maire de Plaisir a quant à elle minimisé les préoccupations des parents et des enseignants, affirmant que l'absence de ceux-ci lors du conseil municipal signifiait un accord tacite avec les décisions prises, alors qu'il n'en ai rien ! Depuis janvier 2023, les parents d'élèves et les enseignants n'ont eu de cesse de faire part de leurs préoccupations à Mme Kollmannsberger qui est resté sourde à leurs demande. Elle a justifié les fermetures en avançant des arguments d'efficacité et de modernisation, arguant que les effectifs des classes relèvent de la responsabilité de l'Éducation nationale. Cette attitude autocratique et la volonté manifeste de minimiser les inquiétudes légitimes des parents et des enfants reflètent un mépris inquiétant pour la démocratie locale et le bien-être des habitants de Plaisir. Retrouvez les articles du Parisien du 21/12/2023 et de la Gazette SQY du 03/01/2024 qui reviennent sur nos interventions en conseil municipal pour défendre nos écoles. Article du Parisien du 21/12/2023 Article de la Gazette SQY du 03/01/2024
par Sandrine Carneiro 3 janvier 2024
Depuis 2020, le Maire répète inlassablement lors des conseils municipaux et dans ses campagnes de communication qu'elle s'engage à faire venir des médecins à Plaisir. À mi-mandat, nous constatons que la ville ne compte toujours que 7 médecins, alors que Les Clayes en ont 8 pour un territoire 2 fois moins grand. Évidemment, la pénurie nationale pèse sur notre ville, mais au-delà du marketing désuet du Maire, quelles sont ses actions concrètes sur ce sujet crucial ? A Plaisir, la maison médicale entièrement financée par le département n’est toujours pas sortie de terre. Les Clayes, eux, avancent rapidement et ont programmé la venue de 20 professionnels de santé dans un nouveau pôle santé qui ouvrira courant 2024 ! La ville voisine a ainsi choisi l’efficience plutôt que la magnificence. Ce projet est le résultat d’une volonté politique efficace : Le maire des Clayes a simplement mis à disposition un bâtiment communal, travaillé avec l’ARS pour être labellisé et fait venir des médecins. Ce projet de mise à disposition d’un bâtiment communal, nous l’avions proposé en 2020 : p our exemple, l'ancienne école Camille Claudel située dans le quartier de l'Aqueduc aurait pu être un lieu idéal pour accueillir une maison médicale, nécessitant peu de temps et de travaux pour sa mise en place. Pendant ce temps, notre Maire réfléchit encore à ériger un bâtiment pharaonique coûtant des millions d'euros sur le dos des contribuables ! Ne pas comprendre qu’il existe une compétition entre les collectivités pour faire venir des médecins est une faute politique que notre Maire a commise. Encore une fois, sa vision amateuriste des affaires publiques nous met à la traîne pour garantir la santé de nos concitoyens… Santé, scolarité, impôts et sécurité… 2023 aura été une annus horribilis pour les Plaisirois.
par Sandrine Carneiro 21 décembre 2023
Une fois encore, lors du conseil municipal de ce mercredi 20 décembre, Mme Kollmannsberger et son équipe ont démontré un mépris flagrant envers les élus de l'opposition. Nous sommes constamment la cible de stigmatisation et d'intimidation , visant à nous réduire au silence et à miner notre engagement en tant qu'élus. Hier soir, nous avons exprimé notre désaccord concernant la fermeture programmée de trois écoles maternelles à la rentrée de septembre 2024 : Alphonse Daudet, Marc Laurent et Petit Bontemps. Pourtant, au lieu d'accueillir nos préoccupations légitimes et de répondre à nos interrogations, Mme Kane, adjointe au maire en charge des affaires scolaires, a exprimé sa "colère" face à notre absence lors de la dernière commission scolaire. Elle a déclaré de façon véhémente qu'il était inacceptable que les élus minoritaires, dont nous faisons partie, n'aient pas assisté à cette réunion. Pendant plus de trois ans, malgré notre équipe minoritaire de seulement 6 élus et nos engagements professionnels respectifs, nous avons fait tout notre possible pour participer aux commissions municipales. Malheureusement, notre nombre limité ne nous permet pas d'être présents à toutes ces réunions, contrairement à la majorité qui compte 29 élus. Nous avons maintes fois fait part au maire de notre difficulté à assister à ces réunions organisées en plein après-midi ou même à 18h, en raison de nos obligations professionnelles. Nous avons proposé des réunions en visioconférence pour faciliter l'accès à tous, mais ces propositions ont été rejetées, alors même que d'autres collectivités comme celle de l'agglomération de SQY adoptent cette méthode. En avril dernier, la majorité est même allée jusqu'à voter contre le remplacement d'un élu au sein de notre équipe pour siéger aux commissions, nous privant ainsi de notre représentation légitime. Pire encore, Mme Le Maire nous a accusé de harceler les services municipaux en noyant ces derniers sous nos demandes. Or, l'article L. 2121-13 du CGCT garantit à tout membre du conseil municipal le droit d'être informé des affaires de la commune faisant l'objet de délibération. Recevoir les informations après le conseil nous prive de voter en toute connaissance de cause et compromet notre rôle démocratique . Ce déséquilibre des moyens entre l'opposition et la majorité nous empêche de recourir à l'expertise des services administratifs pour étudier les dossiers de manière approfondie. Quand nos opinions divergent, nous utilisons les moyens à notre disposition pour exprimer nos différences et expliquer nos désaccords avec la majorité. Il est crucial pour la démocratie de permettre l'expression plurielle et de présenter au public les différentes perspectives des élus concernant les affaires communales. C’est pourquoi, il est impératif de mettre un terme à cette violence verbale permanente et à cette attitude méprisante au sein de notre gouvernance municipale. La démocratie exige le respect de tous les points de vue et la reconnaissance de la légitimité des voix minoritaires. La perpétuation de cette dynamique néfaste au sein du conseil municipal risque de miner davantage la confiance du public envers ses représentants élus. La diversité des opinions et des perspectives est le fondement même de notre système démocratique. Refuser ou restreindre ces différences, c'est porter atteinte à l'essence même de la démocratie locale. Il est temps de mettre fin à cette atmosphère toxique qui étouffe le débat constructif et empêche une prise de décision éclairée . Nous devons promouvoir un espace où chaque élu, quelle que soit son appartenance politique, puisse s'exprimer librement, être informé en amont des sujets débattus, et contribuer activement aux discussions. Au-delà des clivages politiques, le bien-être des plaisirois doit primer. Cela ne peut se réaliser que dans un environnement où chacun se sent écouté, respecté et où la diversité des opinions est valorisée.
par Sandrine Carneiro 21 décembre 2023
Lors du conseil municipal de ce mercredi 20 décembre 2023, nous avions prévu de présenter une question orale en toute fin de séance afin de proposer à Mme Le Maire l’attribution d’une prime exceptionnelle, dite « prime inflation » en faveur des agents, ainsi que la mise en place d’une indemnité forfaitaire pour les agents en télétravail. Mme Kollmannsberger nous a coupé la politesse en dérogeant au règlement intérieur du conseil municipal : au point 4 de la séance, elle a annoncé qu’elle verserait une prime de 200 € à l’ensemble des agents de la ville. Nous nous réjouissons vivement de cette décision en faveur du pouvoir d’achat des agents de la ville en cette période de crise économique. Nous estimons que, sans cette question orale que nous avons transmis au cabinet du maire 48 heures avant la séance, Mme Kollmannsberger n’aurait pas mis en place cette prime à tous les agents. Néanmoins, nous regrettons son refus de rembourser les frais d’électricité des agents en télétravail. Nous serons bien entendu vigilants à la mise en place de la "prime inflation" promise par Mme Kollmannsberger au prochain conseil municipal de février 2024. Découvrez l'intégralité de notre question orale : Question orale - CM du 20/12/2023
par Sandrine Carneiro 2 décembre 2023
Le 4 novembre dernier, le cabinet du Maire nous a requis de rédiger une tribune additionnelle à intégrer dans un document bilan édité par la majorité municipale en janvier prochain. Cette belle victoire découle d'une bataille juridique que nous avons dû engager devant les tribunaux en février dernier pour défendre nos droits d’expression. Cette action en justice est à l’image de toutes les difficultés que nous vivons au quotidien pour exercer notre fonction d’élu face à cette collectivité depuis le début de ce mandat. Tentatives d’intimidation, bâillonnement, suppression de sièges en commission, interdiction d’interroger en conseil municipal : les actions de la majorité visant à restreindre nos actions, nous discréditer ou nous réduire au silence sont multiples lorsque l’on exprime notre désaccord sur la gestion calamiteuse du Maire. Ainsi à Plaisir, nous avons été privés du droit de vote sur la majorité des contrats publics signés par le Maire. Nous ne sommes plus autorisés à interroger Mme Kollmannsberger sur ces décisions en conseil municipal. Les commissions voient leurs prérogatives limitées, et des sujets essentiels tels que la fermeture des écoles, ne sont même pas discutés en commission. De plus, nos demandes de documents administratifs sont parfois traitées avec un délai pouvant aller jusqu'à 24 mois, voire ignorées, nous obligeant à engager des procédures devant les instances compétentes. Même la courtoisie républicaine fait défaut lorsque le Maire ne convie pas l'opposition à des événements de la Ville. Ni la prose hasardeuse de la majorité, ni leur stratégie de dénigrement ne nous empêcheront de défendre les Plaisirois face à l'entourage du Maire. Les élus du groupe Plaisir notre Ville vous souhaitent de très belles fêtes de fin d’année entourés de celles et ceux qui vous sont chers.
par Sandrine Carneiro 11 novembre 2023
En janvier 2023, le ministre de l'Éducation nationale a révélé qu'au moment de l’entrée en 6e, 27 % des enfants présentaient des lacunes en français et 33 % en maths. Ce constat met en lumière l'importance cruciale des apprentissages de la maternelle à l'élémentaire, construisant un socle de connaissances déterminant pour une scolarité réussie. Cependant, ce ministre a supprimé 1500 postes d'enseignants, prétendant que cela n'aurait aucun impact sur le nombre d'élèves par classe et sur la qualité des enseignements. Notre Maire a ainsi suivi ce projet en programmant la fermeture de 5 écoles, alors que d'autres maires plus courageux ont choisi de maintenir le même nombre d'écoles sur leur territoire. Aujourd'hui, qui peut croire que la suppression de classes et l'augmentation des effectifs dans les écoles restantes permettront aux enseignants d'offrir un apprentissage individualisé à nos enfants ? Personne, à moins d'être le maire à la recherche de rentrées financières. L'école est un bien commun permettant à chaque citoyen de se construire au sein de notre République. Chacun doit œuvrer pour garantir à nos enfants une éducation de qualité. La fermeture des écoles réduit les chances de nos futures générations et favorise une régression de l’apprentissage. De plus, les économies du maire sont en réalité un fardeau financier pour les familles. Ainsi, les fermetures des écoles imposent des coûts supplémentaires pour la mise en conformité des écoles restantes afin d'accueillir davantage d'élèves. Ces coûts sont répercutés sur la population à travers de nouvelles impositions et d’augmentations des tarifs municipaux.
par Sandrine Carneiro 3 octobre 2023
Depuis plusieurs mois, notre engagement en tant que conseillers municipaux d'opposition à Plaisir est devenu de plus en plus difficile à exercer. Nous sommes témoins d'une tendance préoccupante où la majorité en place utilise divers moyens pour consolider son emprise et étouffer toute critique de ses actions. Face à cette situation, nous avons pris la décision de nous adresser directement aux Plaisirois, contournant ainsi la censure imposée par la municipalité. Nous avons choisi de vous écrire, de partager notre analyse de la situation actuelle de notre ville. Nous vous encourageons à lire nos opinions et nos réflexions, dans l'espoir de contribuer à un débat démocratique ouvert et éclairé. Nous croyons en la transparence, en l'inclusion et en la participation citoyenne, des valeurs fondamentales de notre démocratie. En unissant nos voix, nous pouvons défendre ces principes et veiller à ce que la Ville de Plaisir prospère dans un esprit démocratique véritable. Ce mois-ci, notre engagement nous a poussés à mettre en lumière la situation des contribuables plaisirois face à l'augmentation de la taxe foncière. Nous avons entrepris de décrypter la communication de la municipalité, mettant en évidence que contrairement à ce qui est exposé, la Ville ne subit pas une perte de recettes. Au contraire, nous démontrons que le maire organise la fiscalité de manière à accroître sa cagnotte fiscale. Cette manipulation de l'imposition, dissimulée derrière des discours publics, soulève des questions fondamentales sur la transparence et l'intégrité des actions du Maire. Bonne lecture, Les conseillers municipaux de Plaisir Notre Ville Lettre d'information #001
par Sandrine Carneiro 31 août 2023
La ville de Plaisir est actuellement au cœur de plusieurs polémiques liées à la gestion du Maire Joséphine Kollmannsberger : fermeture de 5 écoles parmi lesquelles l’école Gérard Philippe qui sera la première en septembre 2023, impact écologique du centre commercial Mon grand Plaisir , prédation immobilière qui semble être favorisée par la majorité ou encore hausses de coûts spectaculaires sur les chantiers d’intérêt public ne sont que quelques exemples des erreurs de gestion du Maire. C’est dans ce contexte déjà particulièrement sensible et difficile pour les Plaisirois que Madame Kollmannsberger (LR) a choisi de contrevenir à l’une de ses principales promesses de campagne municipale : celle de ne pas augmenter les impôts ! Rappelons que cette promesse lui avait permis de sauver son siège et de se faire réélire avec la plus faible majorité des votes dans les Yvelines (14,6% des électeurs). Aussi, cette volte-face va désormais peser lourd sur la crédibilité de ce Maire qui ne fait que décevoir par ses mensonges à répétition depuis sa réélection. Mensonge sur la construction d’une piscine intercommunale ; mensonge sur l’arrêt de la bétonisation de la Ville (10 programmes immobiliers d’ampleur depuis le début du mandat) ; mensonge sur les coûts réels des projets et qui amène à s’interroger sur leur montage ; mensonge sur la concertation autour de ces projets… C’est ainsi que, lors du Conseil Municipal du 22 mars dernier, les élus de la majorité ont voté à l’unanimité une augmentation de la taxe foncière à laquelle s’ajoute la création d’une « taxe police » de 1.60 %, soit une hausse de la taxe foncière de plus de 27 % ! Une augmentation qui n’est pas justifiée et qui a été dénoncée par notre groupe en Conseil Municipal ce mercredi 22 mars 2023. La hausse de taxe foncière n‘a pas de légitimité Au cours de ce conseil municipal, Mme Le Maire a exposé le budget pour l'année 2023, en expliquant qu'elle était contrainte d'augmenter les impôts fonciers. Or, l'analyse du budget 2023 de la commune de Plaisir révèle des incohérences entre le discours du Maire et la réalité des chiffres : en effet, ce budget affiche notamment un excédent budgétaire de 17,2 millions d'euros dédié aux investissements ! Ainsi, l'augmentation de la taxe foncière destinée à financer des projets d'investissements futurs manque de légitimité. Il semble que la majorité vise à constituer une réserve de fonds en vue de la réalisation de projets d'investissement pharaoniques ne répondant pas aux besoins des plaisirois . Le projet de rénovation du château en est une illustration frappante : le coût prévu des travaux est passé de 4,4 millions d'euros à 8,5 millions d'euros au cours des six derniers mois, soit une augmentation de 93 %, et les travaux n'ont pas débuté ! Bien que nous reconnaissions l'importance de la rénovation du château, nous sommes vivement préoccupés quant à la capacité de l'équipe municipale à respecter ses engagements budgétaires . Par ailleurs, Mme Le Maire prévoit de réaliser une économie de 1,27 millions d’euros sur le fonctionnement des services de la ville impactant ainsi directement la qualité des services publics dédiés à la population dans les domaines du scolaire, du sport, de la culture ou de la jeunesse : fermeture de 5 écoles, suppression de la caisse des écoles, suppression du salon des arts, absence d'entretien des espaces publics, suppression des mini séjours, suppression des points écoles assurant la sécurité de nos enfants aux abords des écoles, sont quelques-uns des services publics supprimés par notre Maire depuis qu'elle est en fonction ! Cette baisse dans la qualité des services publics se retrouve également dans la baisse constante des effectifs des agents en contact direct avec la population : -2% pour la filière technique, -5% pour la filière culturelle et jusqu’à -8% sur la filière animation. La Ville supprime ainsi des agents de terrain impactant directement la qualité des services publics dédiés aux administrés. En résumé ; Madame le Maire explique un besoin d’augmentation de la taxe foncière dès 2023 alors qu’elle sait déjà avoir un excédent budgétaire de près de 20 millions d’euros disponible pour 2024 ... Création d’un taux d’imposition supplémentaire pour financer la police municipale : une double peine ! La hausse des impôts locaux s’accompagne de la création d’un taux de taxe supplémentaire de +1,60 % décidée par Mme Kollmannsberger pour financer la police municipale existante. Là aussi, cette information n’a jamais été diffusée et débattue au niveau du Conseil Municipal et cette nouvelle ponction vient s’ajouter à toutes celles que le contribuable Plaisirois doit s’acquitter désormais … La première édile de la ville vient ainsi récupérer le budget de fonctionnement de la police municipale pour le dépenser sur un autre poste et se créé une nouvelle recette supplémentaire sur le dos des plaisirois ! Le désengagement de l’Etat et une situation économique complexe : une explication trop facile ! Pour justifier cette hausse d'impôts, la majorité municipale s'appuie notamment sur supposé désengagement de l'Etat, pour imposer cette augmentation de la taxe foncière, mais là aussi la réalité des faits est volontairement modifiée par les élus de l’exécutif. Contrairement aux idées reçues , la suppression de la taxe d'habitation a été compensée financièrement par l'Etat par des recettes complémentaires. Autre exemple d'accompagnement : pour aider les villes à faire face aux envolées de l'énergie, l’État protège les collectivités territoriales grâce à plusieurs dispositifs comme l'amortisseur électricité et la mise en place des tarifs règlementés de vente. Enfin, l'Etat accompagne financièrement la ville de Plaisir à hauteur de 1.7 millions d’euros par an pour l’aider à rembourser sa dette. Pour finir, contrairement à ce que prétend madame Kollmannsberger, l’État vient cette année de réévaluer l’ensemble de la Dotation Globale de Fonctionnement, l'une des recettes financières pour les collectivités territoriales, passant de 210 à 320 millions d'euros. Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95 % des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait. Au-delà de l’augmentation des impôts, c’est bien la gestion financière de la ville qui interroge Nous dénonçons l’hypocrisie de ce système , car les habitants de Plaisir subissent des impôts locaux parmi les plus élevés du département , mais ne voient pas leur argent utilisé de manière efficace pour améliorer la qualité de vie dans la ville. De nombreux projets sont annoncés mais jamais réalisés (ex : piscine communale), tandis que certains projets sont mal gérés et ne répondent pas aux besoins de la population. On assiste aujourd’hui à une frénésie de projets dans tous les domaines dont certains posent question comme celui de la Place du Commerce et rue Pierre Mendès France qui va coûter 2.4 millions d’euros aux plaisirois alors que la candidate Mme Kollmannsberger en 2014 avait promis de faire payer au promoteur de Mon Grand Plaisir la restructuration de cette Place. Autre exemple : l’Extension de l’école St Exupéry, un projet qui est passé de 3.9 millions d’euros à 6.1 millions d’euros soit une dérive budgétaire de +56% aujourd’hui ! Les dérives budgétaires constatées sur ces projets interrogent sur la capacité de la majorité à monter des projets bien ficelés. La réalité est que le maire de Plaisir a trop attendu pour exécuter ces réalisations et maintenant la collectivité paie plus cher ce qui était encore abordable il y a quelques mois. Par ailleurs, il existe une certaine forme d’indécence dans les arbitrages du Maire. On notera qu’ elle demande des efforts aux Plaisirois, mais qu’elle n’a pas revu le périmètre à la baisse de ses frais de représentation . Pire, elle a augmenté ses budgets pour sa communication (+20% pour les brochures de la Ville), pour ses fêtes et cérémonies (+61%), et ses frais de réceptions (+116%). Comment peut-elle exiger des efforts supplémentaires aux Plaisirois dans ce contexte économique difficile alors qu’elle ne s’applique pas ces efforts ? Le mépris du Maire comme seule réponse de la majorité Interrogée par les groupes d’opposition, madame le Maire n’a jamais souhaité répondre sur les questions précises qui lui étaient posées et a tout simplement refusé le débat en déclarant : « je ne vous répondrais pas ». Cette posture laisse entrevoir une méconnaissance sur les questions posées et madame Kollmannsberger avait de grandes difficultés à cacher son incompréhension. Refuser ainsi le débat démocratique et révéler son mépris envers notre groupe est maintenant la marque de fabrique de madame Kollmannsberger . Les agents communaux font un travail formidable au quotidien au service de la population ; ce que nous déplorons, c'est l'action politique du maire qui ne répond pas aux attentes de habitants. En substance, ce budget n’est pas construit pour les Plaisirois, mais pour satisfaire l’ambition du Maire. La majorité est censée gérer les finances de manière responsable et transparente, en utilisant les recettes fiscales pour améliorer la qualité de vie de ses habitants . L’augmentation de la taxe foncière n’est pas justifiée puisque la ville dispose déjà de ressources suffisantes pour répondre aux besoins de nos administrés . Les Plaisirois sont en droit de demander des explications et des réponses claires de la part de leurs élus sur la cagnotte qu’ils constituent sur le dos des plaisirois. Nous les invitons à exprimer leur mécontentement et à demander des comptes. Ainsi, cette hausse de taxe foncière est une histoire plaisiroise qui se répète à Plaisir : en 2016, Madame Kollmannsberger avait déjà largement augmenté les impôts, alors qu'elle s'était engagé à ne pas le faire, ce qui lui a valut au passage de perdre une partie de sa majorité. Pour les élus d’opposition que nous sommes, il est préférable aujourd’hui de préserver le pouvoir d’achat des familles plaisiroises plutôt que de rêver à un conservatoire à 8,5 millions d’euros… C'est pourquoi, nous avons voté contre cette augmentation de taxe foncière qui pour nous est injustifiée.
par Sandrine Carneiro 30 juin 2023
Voici ce que m'a répondu Joséphine Kollmannsberger, Maire de Plaisir, lors de la séance du conseil municipal de ce mercredi 28 juin 2023 lorsque je l'ai interrogée sur un projet de délibération ! Désormais, Mme Le Maire ne tolère plus qu'on l'interroge sur ces décisions ! Ainsi, à ma question "quelle est votre projection de constructions nouvelles sur le secteur de la Gare et quel est le coût des équipements publics que vous avez projeté dans ce périmètre ?", elle a tout simplement refusé de me répondre ! Pourtant, n'en déplaise à Mme Kollmannsberger, le conseil municipal est bien un organe décisionnel institutionnel au cours duquel les conseillers municipaux sont appelés à exprimer leurs opinions, poser des questions, défendre des idées et échanger des arguments. Les décisions finales sont prises à l'issue de ces débats, au travers d'un vote. Une nouvelle fois, le maire de Plaisir a démontré son mépris flagrant envers les principes fondamentaux de notre démocratie. On peut légitimement s’inquiéter sur le respect de la transparence et de la démocratie locale. Une telle attitude est préoccupante et témoigne d'une dérive autoritaire , car ce refus de l'échange limite le droit des conseillers municipaux et des citoyens de participer activement à la prise de décisions concernant leur communauté. Le refus de répondre à des questions légitimes soulève des doutes quant à la transparence de l'administration et au respect des principes démocratiques . Dans une démocratie locale saine, il est essentiel que les décideurs publics, tels que le maire, soient responsables et ouverts au débat . Le conseil municipal est précisément le lieu où les préoccupations des citoyens peuvent être exprimées, les questions peuvent être posées et les réponses doivent être fournies.
par Sandrine Carneiro 13 juin 2023
Après la suppression de la Caisse des Ecoles et le choix unilatéral de fermer 5 écoles plaisiroises, nous sommes maintenant confrontés à une nouvelle décision de Mme Kollmannsberger : l'augmentation des tarifs périscolaires pour la rentrée 2023 ! Lors de la dernière séance du conseil municipal, la majorité municipale a voté en faveur de l’augmentation des tarifs municipaux : +6% pour les accueils de loisirs (matins, soirs, mercredis et vacances scolaires) et +22% pour les études surveillées ! Cette nouvelle augmentation s’ajoute à une forte hausse des tarifs appliquée par la municipalité l’année dernière au travers de la mise en place de quotients, touchant ainsi de nombreuses familles plaisiroises. En outre, nous allons devoir faire face à une augmentation de plus de 27% de la taxe foncière décidée par Mme Kollmannsberger , qui entrera en vigueur à la rentrée. Une fois de plus, Mme le maire impose aux familles le poids de ses mauvais choix en matière d'investissements. Le projet d'extension de l'école St Exupéry en est un exemple frappant avec près de 60% de dépassement budgétaire depuis le début des travaux qui ne sont même pas encore terminés ! Baisse des services destinés à la population, hausse des tarifs municipaux, choix d’investissements hasardeux et mal ficelés : voilà la politique menée par notre maire depuis maintenant 12 années !
par Sandrine Carneiro 27 mai 2023
Vous avez été nombreux à vous étonner de l’absence de notre tribune dans l’Essentiel de mai : nous vous expliquons pourquoi. La majorité nous impose de transmettre nos tribunes avant le 19 de chaque mois, se laissant ainsi le temps d’en prendre connaissance et d’avoir le dernier mot sous forme de pamphlets et souvent de contre-vérité.… Pourtant la majorité est elle aussi tenue de respecter cette date ! Depuis plusieurs mois, notre groupe est victime de calomnies que diffuse le Maire au travers des tribunes de la majorité, ainsi que par l'instrumentalisation de la communication municipale, notamment en insérant des encarts diffamatoires à côté de notre tribune. Lors de notre intervention sur la carte scolaire au Conseil Municipal d’avril, une nouvelle étape a été franchie par Mme Le Maire qui a interrompu nos prises de parole à plusieurs reprises, jugeant nos interventions trop longues ! Elle a alors exprimé son intention de modifier le règlement intérieur afin de restreindre notre temps de parole ! Nous croyons fermement à la diversité des opinions essentielle pour le débat démocratique et tous les acteurs politiques doivent pouvoir s'exprimer librement, sans crainte de représailles, de railleries ou être la cible de médisance ou de diffamation. Le comportement du Maire a atteint un niveau d'agressivité sans précédent, perdant toute neutralité et politesse républicaine en agissant ainsi. Cette liberté est un droit fondamental garanti par la Déclaration universelle des droits de l'homme. Elle garantit la liberté de critiquer, sans ingérence ni censure, l'action d'une assemblée et d'un pouvoir exécutif, tels que ceux détenus exclusivement par le Maire. On ne peut qu’être inquiet d’une volonté de nous bâillonner révélatrice d’une dérive autoritaire et signe aussi d’une fragilité sur sa gouvernance et ses projets. En tant qu’élus de la minorité, nous sommes constamment confrontés à ces méthodes peu républicaines indignes d’une majorité municipale : ces faits sont vécus comme de véritables agressions du Maire à l’encontre de notre groupe. C’est pourquoi nous avons fait le choix ce mois-ci de ne pas participer à ce jeu de dupe et d’envisager la saisine de plusieurs instances pour dénoncer ces agissements à répétition et inacceptables. Lorsque le Maire utilise les outils de communication et les procédures de la Ville pour faire taire l'opposition, lorsque le Maire empêche son opposition de s’exprimer, il viole ce droit fondamental. Cela nuit au débat démocratique en empêchant une discussion contradictoire sur les projets de la majorité. Cela porte également préjudice au droit d'être représenté pour les électeurs qui n'ont pas choisi Madame Kollmannsberger dans les urnes. Dans ce climat d’agressivité, nous sommes déterminés à continuer à défendre la démocratie locale et à lutter contre toute atteinte à notre liberté d'expression au nom des Plaisirois que nous représentons. Retrouvez notre intervention sur la carte scolaire sur le lien suivant : Intervention carte sco - CM 19/04/2023 Retrouvez notre tribune sur la violence institutionnelle sur le lien suivant : https://www.plaisirnotreville.fr/la-violence-institutionnelle
par Sandrine Carneiro 21 avril 2023
Ce mercredi 19 avril, le conseil municipal de la ville de Plaisir auquel j’ai participé en tant qu’élue d’opposition m’a conduite à la réflexion suivante sur le comportement des élus en politique. La violence en politique se manifeste sous de nombreuses formes : harcèlement, intimidation, discours de haine et surtout de diffamation. La violence en politique est souvent ignorée ou minimisée. Les élus locaux sont souvent impliqués dans des actes de violence en politique contre leurs opposants. Les tribunes d'expression politique diffamantes et haineuses sont souvent utilisées comme armes pour discréditer, harceler et intimider les personnes qui ont des points de vue différents. Ces actes de violence en politique sont extrêmement préoccupants, car ils sapent la démocratie, la transparence et la confiance des citoyens envers leurs représentants élus. Au lieu de débattre de manière constructive, les maires qui se livrent à de telles pratiques choisissent de bâillonner leurs opposants par la force, la menace ou la médisance. La violence en politique est une attaque contre les droits fondamentaux de l'homme et doit être traitée avec la plus grande sévérité. Les élus locaux qui usent de violence pour parvenir à leurs fins doivent être tenus responsables de leurs actes et punis conformément à la loi. Les citoyens doivent être conscients des pratiques abusives de certains élus locaux et encouragés à se mobiliser contre ces pratiques. Les médias, les organisations de la société civile et les institutions internationales doivent jouer un rôle plus actif dans la promotion d'une culture politique pacifique et inclusive. Une culture qui doit permettre d’interroger les actions d’un élu. La violence en politique est une menace pour la démocratie et la stabilité sociale. Ensemble, nous pouvons travailler à la construction d'une société plus pacifique et inclusive, où la violence en politique n'a pas sa place. Je conclurais mes propos par une citation d’Albert Camus qu’un ami a partagé avec moi à la suite de ce conseil municipal : " Le démocrate est celui qui admet qu'un adversaire peut avoir raison, qui le laisse s'exprimer, et qui accepte de réfléchir à ses arguments. Quand des partis ou des hommes se trouvent assez persuadés de leurs raisons pour accepter de fermer la bouche de leurs contradicteurs par la violence, alors la démocratie n'est plus."
par Sandrine Carneiro 3 avril 2023
Quelle logique y a-t-il dans la stratégie de développement de notre ville ? C’est une question intéressante lorsque l’on observe la multiplication des programmes immobiliers depuis 2020. Sans être contre le renouvellement urbain, la majorité est passée à côté des enjeux d’une ville plus humaine. Le Maire accorde les permis de construire sans jamais interroger la typologie des logements proposés. Selon nos estimations, près de 60% des logements en projet sont de type studio et F2 ne permettant pas d’accueillir des familles . On construit vite, sans comprendre ce qui se construit et anticiper les effets… In fine, ce sont des logements qui sont inadaptés pour permettre l’installation des familles à Plaisir de manière durable. Si l’on ajoute à cela des taux d’imposition parmi les plus élevés des Yvelines, notre ville perd de son attractivité. Aujourd’hui la majorité municipale a acté la fermeture de 5 écoles à l’horizon 2026 pour des raisons de baisses de effectifs . Pour nous, la solution est simple : il est nécessaire que le Maire lance rapidement l’opération « 1 appartement = 1 enfant » consistant à ne promouvoir que des programmes immobiliers permettant d’attirer les familles sur le long terme. Par ailleurs, certains mécanismes d’aide à l’accession à la propriété existent permettant à des familles de faciliter l’achat d’un logement. Le Bail Réel Solidaire est un dispositif intégré dans les programmes immobiliers qui offre la possibilité aux familles d’accéder à des logements dont le prix d’achat au m² est réduit de 20% à 40%. Mme Alexandra ROSETTI, Maire de Voisins Le Bretonneux, qui accompagne le développement de ce dispositif sur sa commune, explique ainsi : « Face à la baisse démographique et à la réduction du nombre d’enfants qui touchent toutes les communes, certaines comme Voisins-le-Bretonneux trouvent ainsi un moyen d’attirer des familles, car les logements vont du T3 au T5 » , (cf article Gazette SQY du 21/03/2023). Nous devons favoriser une ville à taille humaine avec des services publics adaptés en intégrant la logique immobilière au service des espaces de vie de notre collectivité. Aujourd’hui, il est urgent d’agir rapidement et durablement en faveur de l’installation des familles sur notre commune afin de préserver nos écoles de proximité et ainsi éviter la création d’usines scolaires qui nous semble être une erreur.
par Sandrine Carneiro 8 mars 2023
La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars. Aujourd'hui, on peut dire qu'il n'y a pas eu d'événement fondateur particulier mais plutôt des événements indépendants qui se sont entremêlés et ont abouti à la journée que nous connaissons aujourd'hui. Il reste que, pour Carlotta Gradin, «on ne peut pas s'arrêter à une journée. Il est fondamental d'agir et de sensibiliser surtout dans un contexte de recul du droit des femmes dans certains pays». La triste actualité afghane et iranienne, entre autres, le montre chaque jour. Cf : article Le Figaro du 8 mars 2023
par Sandrine Carneiro 18 février 2023
Et de 7 ! Voilà une 7ème tribune de mon « Cricri de la majorité » contre nous la méchante opposition ! Pour la St Valentin, tu as voulu me témoigner (encore !) tout ton amour et ton respect pour nos personnes et nos actions tournées vers les Plaisirois. D’aucuns y verront des propos haineux et manquant de subtilité… Sache que pour ma part, je suis véritablement touchée de voir que tu me portes un si grand intérêt et que je suis devenue le centre de ton monde mon Cricri. Pour autant, je sais que tu essaies de porter un costume de 1er adjoint dont tu as hérité grâce… grâce à quoi au fait ? Non… ne condamnez pas mon Cricri ! Faites comme nous : gardez un peu d’espoir ! Certaines brutes dans les cours d’école peuvent un jour ou l'autre être touchées par la grâce… Enfin encore faut-il avoir conservé des écoles ! Car oui, il y a là une vraie inquiétude des parents d'élèves et des enseignants . Tu aurais mieux fait de te préoccuper des familles plaisiroises et du bien-être de nos enfants plutôt que de te répandre dans une énième prose sur ma personne. La fermeture des 5 écoles plaisiroises : voilà un sujet de tribune essentiel à nos yeux et sur lequel nous te demandons de reculer . Ecoute les plaisirois, engage un véritable dialogue avec eux et réponds à leurs demandes : voilà les conseils que je peux t'apporter aujourd'hui, et surtout voilà pourquoi tu as été élu mon Cricri. Je dois te reconnaitre une qualité : avec le Maire, vous avez réussi à vous mettre à dos les familles plaisiroises. Trop de mensonges peut-être ? Se faire prendre en flagrant délit de tromperie est assez vexant pour toi, je le comprends, mais pourquoi deviens-tu agressif envers nous lorsque l’on exprime notre désaccord sur certains sujets ? D'autant que nous votons en faveur de vos décisions à plus de 80%... Je ne te comprends pas parfois. Tu sais, les Plaisirois ne sont pas surpris que nous nous opposions sur des sujets aussi importants. Nous protégeons leur parole face à tes politiques injustes et tes communications datées pour les justifier. Tes attaques gratuites ne font pas illusion pour légitimer vos erreurs. Aller mon Cricri, va te reposer, demain tu as école et j'espère de tout cœur qu'on se croisera dans la cours de récré ! Ou tu peux aussi m’écrire une 8e tribune ! Je la lirais avec grand Plaisir !
9 février 2023
Par son ordonnance du 8 février 2023, le Conseil d’État a rappelé au Maire de Plaisir que le droit d’expression des élus d’opposition n’est pas une option . Ainsi, même si sur la forme, le juge du Conseil d'Etat n'a pas suivi la première décision du juge des référés du 11 janvier 2023, les juges ont ordonné au Maire de Plaisir de respecter la loi et d’attribuer un espace supplémentaire d’expression aux élus de l’opposition dans l’Essentiel de février . Cette décision vise à compenser la faute volontaire du maire qui n'a pas inclus de tribune pour les élus de l’opposition dans sa brochure bilan en janvier dernier. Ce jugement intervient au terme d’une procédure juridique pour laquelle la Ville a pris les services d’un très couteux et médiatique cabinet d’avocat parisien pour se défendre . Encore une dépense du Maire au frais du contribuable Plaisirois pour essayer de sursoir a ses obligations et à sa première condamnation qui était intervenue le 11 janvier dernier. Heureusement sur le fond, le juge a retenu notre souhait de compromis et notre volonté de ne pas faire porter le coût financier d’une réédition aux administrés . En janvier, la ville avait dépensé près de 7600 € pour produire une brochure bilan de son action municipale. Cette dépense s’ajoutant au coût du journal municipal nous semble indécente devant la réduction des services municipaux. Comment justifier une telle dépense de communication lorsque l’on ferme des écoles en argumentant que l’électricité est trop chère ? Pourquoi faire des outils de communication si chers et dont vous avez été nombreux à critiquer l’objectif… Madame le Maire ne fait plus illusion et sa stratégie de communication très datée enchaine des méthodes et supports qui ne trompent personne. Cet épisode est heureusement terminé et je tenais à remercier celles et ceux qui nous ont témoigné leur soutien dans notre combat pour nos droits. Ce combat nous l’avons mené aussi pour l’ensemble de nos collègues de l’opposition et dans une démarche transpartisane, car nous croyons que les élus d’une ville peuvent travailler ensemble et dialoguer sans animosité et malveillance. Nous regrettons que le Maire ne soit pas dans cette démarche… S’agit-il de mon sentiment personnel ? Malheureusement non, car les Plaisirois sont désormais très nombreux à dénoncer les manœuvres de ce Maire qui s'obstine à agir de manière unilatérale. Notre première victoire devant le tribunal administratif de Versailles avait été qualifiée de « pipeau » par Madame Kollmannsberger. Cette nouvelle décision de justice va lui rappeler qu’elle n’est pas au-dessus des lois et que désormais chacun est en droit de lui demander des comptes. Une chose est sûre : dorénavant, les Plaisirois auront la possibilité de lire nos analyses dans les prochaines brochures bilan du maire « Engagements tenus » 2023, 2024, 2025 et… 2026. Si tant est que cette publication soit maintenue et/ou que ce Maire soit encore en fonction… Retrouvez-ci-dessous l'intégralité de l'ordonnance du Conseil d'Etat du 8 février 2023, dans laquelle le juge du Conseil d'Etat rappelle à la Ville de Plaisir son obligation de respecter l'article 2121-27-1 du Code Général des Collectivités Territoriales relatif au droit d'expression des élus (paragraphe 4) : Ordonnance du Conseil d'Etat du 4 février 2023
Ecole Gérard Philippe : le scandale d'une fermeture
par Sandrine Carneiro 2 février 2023
Hier soir mercredi 1er février, le conseil municipal de la Ville de Plaisir a été pour le moins agité ! La raison : Mme Le Maire a décidé de manière pour le moins brutale et unilatérale de créer 9 groupes scolaires et de fermer 4 écoles dont la première, l’école Gérard Philippe , a été votée hier soir. Enseignants et parents d’élèves sont sous le choc car la ville a agit en catimini sans concertation avec les principaux acteurs. Ainsi hier soir, nous avons découvert l'épilogue d'une histoire cousue de fil blanc : voilà maintenant 5 années que la municipalité n'entretenait plus cette école qui présentait des fuites importantes en toiture. Les parents n'avaient de cesse de réclamer des travaux de remise en état de l'école. On sait aujourd'hui pourquoi : Mme Le Maire avait pour objectif de fermer cette école . On peut aujourd'hui s'interroger sur le devenir de ce bâtiment que la ville prévoit très certainement de céder au promoteur du centre commercial Mon Grand Plaisir. La fermeture de cette école est la première d'une liste de 4 écoles qui vont être fermées d'ici à l'horizon 2026 sur la ville . Bien que le projet de regroupement de certaines écoles peut s'entendre, ce que nous déplorons c'est l'absence totale de concertation de la ville avec les enseignants et les parents d'élèves. Nos deux groupes d’opposition ont voté contre la fermeture de Gérard Philippe . Par ailleurs, nous sommes intervenus pour demander la suspension immédiate de cette refonte de la carte scolaire et l’instauration d’un véritable dialogue entre enseignants, parents d’élèves, mairie et inspection d’académie afin de décider ensemble, du devenir des enfants plaisirois. Retrouvez ci-dessous l’intégralité de notre intervention lors de ce conseil : Intervention de notre groupe sur la fermeture de l'Ecole Gérard Philippe
par Sandrine Carneiro 14 janvier 2023
Par une ordonnance du 11 janvier 2023, le Juge des Référés du tribunal administratif de Versailles a fait stopper la diffusion d’une publication municipale faisant le bilan de l’action du Maire de Plaisir et ordonner sa réimpression et diffusion en incluant dès la première page les tribunes des groupes d’opposition. Pour les faits, la Ville de Plaisir a fait éditer un bilan municipal pour l’année 2022. Ce bilan a volontairement omis d’intégrer les tribunes de l’opposition comme l’oblige la loi . Afin de faire respecter ses droits comme ceux des représentants de la minorité, nous avons saisi le Juge des Référés pour demander à pouvoir s’exprimer sur le bilan du Maire. Sandrine Carneiro : « C’est un bilan municipal qui a évidemment une intention et une portée politique ; il se voudra utile pour Madame Kollmannsberger avant les élections municipales de 2026. Il n’est pas étonnant que le Maire ait « oublié » de nous permettre de nous exprimer en tant qu’opposition dans ce support. » « Je me réjouis que le tribunal ait donné une suite favorable à nos demandes et de nous permettre de rétablir le droit d’expression de tous, et notamment des groupes d’opposition. » Il s’agit ici d’un revers majeur dans la politique de communication du Maire qui affiche publiquement une volonté de transparence, mais qui fait exactement l’inverse en coulisse. De nombreuses voix s’élèvent désormais dans l’opposition et la population pour critiquer ses méthodes. Un sujet comme la fermeture programmée de l’école Gérard Philippe est un exemple de l’obscurantisme dans le système de décision et de communication du Maire. Sandrine Carneiro : « Aujourd’hui le Maire est rattrapé par la patrouille, mais ce n’est qu’un exemple des multiples sujets sur lesquels le Maire étouffe le débat public pour ne diffuser que son point de vue. Fausses concertations, tribunes agressives et dénigrantes, accusations mensongères, rétention de documents administratifs sur sa gestion, tout est fait pour nuire aux droits de l’opposition et à pouvoir apporter un point de vue différent à l’équipe majoritaire et aux administrés. » « Pour rappel, je suis également mise en cause personnellement dans certaines tribunes du groupe majoritaire et toujours de manière très agressive. À ce titre, je vais également demander au Maire de bénéficier d’un droit de réponse aux propos outrageants du président de son groupe dans sa tribune de janvier dernier. » Madame Kollmannsberger oublie trop souvent qu’elle n’a gagné les élections municipales qu’avec une courte majorité dans une triangulaire. Sur le terrain, les deux oppositions ont la majorité des électeurs. Contraindre les oppositions, c’est dénigrer 56% des électeurs de l’opposition. Le Juge des Référés a aussi enjoint le Maire de Plaisir à publier l’ordonnance sur le site internet et la page Facebook de la Ville et à agir sans délai . A l'heure où nous publions cet article, cette ordonnance n'a toujours pas été publiée sur les supports de la Ville. Un Maire irréprochable aurais reconnu l'erreur et fait immédiatement publié cette ordonnance du Tribunal pour respecter la loi. Nous avons donc un Maire qui commet une première infraction en empêchant ses opposants de s'exprimer et une seconde infraction en refusant de publier l'injonction du Tribunal. Est-ce qu'une élue ne devrait pas avoir le souci de l'exemplarité ? Dans l'article du Parisien publié ce jour, Mme Le Maire va même jusqu'à qualifier de "pipeau" la décision du juge des référés . Le jugement de la première édile de notre commune sur cette décision en dit long quant à sa considération sur les décisions de justice. PJ : Ordonnance du juge des référé du 11/01/2023 - Tribunal Administratif de Versailles PJ : article du journal Le Parisien du 14/01/2023
par Sandrine Carneiro 13 janvier 2023
Le Département exerce les compétences qui lui sont confiées par la loi. Certaines sont obligatoires, d’autres facultatives. Grâce à ses politiques sociales innovantes et à ses investissements, le Département constitue le premier acteur des solidarités humaines et territoriales. Il est la collectivité de proximité, pertinente et opérationnelle, principalement en milieu rural où le Département représente souvent le premier partenaire. Voté le 13 décembre dernier , le budget 2023 de notre Département maintient son action en faveur des Yvelinois. Malgré le délaissement grandissant de l’Etat, le Département des Yvelines agit afin de garantir le maintien d’un cadre de vie agréable pour ses habitants. Il œuvre chaque jour dans notre quotidien : transports, séniors, prévention et sécurité, collèges : ses domaines d’intervention sont nombreux. Ainsi, pour 100€ dépensés , la répartition du budget 2023 se composera de la manière suivante : - 20 € en faveur de l’autonomie - 13 € pour l’insertion et l’aide sociale - 11 € pour la mobilité durable - 5 € pour les services d’incendie et de secours - 10 € en faveur de la création ou la rénovation d’équipements publics - 14 € pour l’éduction et la jeunesse - 12€ pour la protection de l’enfance - 6 € en faveur de l’activité économique - 3 € en direction du sport et de la culture - 6 € pour la gestion du Département Cf : Magazine du Conseil Départemental des Yvelines #45
Plus de posts
Share by: